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Les premières éoliennes en Franche-Comté sortent de terre
Après 6 années de développement, les premières machines du parc éolien du Lomont sont en cours de montage.
Constitué de 15 machines de 2 MW, ce parc permettra de couvrir les besoins énergétiques de près de 25 000
Franc-Comtois.
La société EOLE-RES, spécialisée dans le développement, la construction et l’exploitation de parcs
éoliens, construit en ce moment la première installation de ce type en Franche-Comté et en Bourgogne.
Le parc est situé sur les communes de Vyt les Belvoir, Valonne, Solemont, Feule et Neuchâtel-Urtière à
environ 800 m d'altitude sur la chaîne du Lomont. Cette zone avait été retenue dès 2001, dans le cadre
d’un atlas éolien régional lancé par la région Franche-Comté, comme l’un des deux meilleurs sites éoliens
de la région. La pertinence de ce site a été confirmée lors des études de faisabilité dont une grande partie
a été confiée à des structures locales (ONF, GNFC…).
Durant toute la phase de développement du projet, EOLE-RES a travaillé en étroite collaboration avec les
autorités locales, les services de l’Etat, les associations et les riverains afin que ce projet suive une
logique de concertation, à la fois informative et participative. Elle a organisé une visite du parc éolien de
Mont Crosin, en Suisse, en juin 2001 avec les élus et a mis en place, dès le lancement du projet, une
commission intercommunale de suivi qui se réunissait tous les 4 mois.
Des réunions d’information auprès des populations des communes concernées et des communes
avoisinantes ont été organisées par les élus locaux et EOLE-RES à différents stades de développement du
projet ; en2001 lors du lancement; en 2003 pour la présentation des études de faisabilité et l’année
suivante pour la présentation du projet final qui a fait l’objet d’un dépôt de demande de permis de
construire en mai 2004.
A l’issu de l’enquête publique en octobre 2004, la Commission d’Enquête, composée de 5 membres et
présidée par le Président de la Commission Nationale des Commissaires Enquêteurs, a émis un avis
favorable. Sur la base de cet avis ainsi que de ceux des services de l’Etat, tous favorables, le préfet du
Doubs a délivré le permis de construire le 22 février 2005. Après la finalisation du montage technique et
financier de l’opération, le chantier a débuté par les travaux forestiers, en concertation avec l’ONF afin
d’intégrer les pistes d’accès du parc éolien dans le schéma de desserte forestière du massif du Lomont.
La centrale sera alors composée de 15 éoliennes d’une puissance unitaire de 2.000 kW, avec une
hauteur en bout de pale de 125 m. Sa puissance installée sera de 30 MW et produira annuellement
environ 61 millions de kilowattheures, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de
25.000 personnes. Ainsi, comparativement à une centrale électrique thermique classique, elle permettra
d’éviter le rejet annuel de plus de 18.000 tonnes de CO² dans l’atmosphère (source ADEME / MIES).
Les travaux forestiers ainsi que les terrassements, la fourniture du béton prêt à l’emploi et plusieurs
missions de sous-traitance ont été réalisés par des entreprises locales. En particulier, les terrassements
furent exécutés par l’Entreprise Climent de Voujeaucourt, qui ont déployé plus de 30 personnes sur site
avec une vingtaine d’engins.
Selon Jean-Pierre Laurent, responsable de l’agence EOLE-RES de Besançon, « ce projet démontre la
faisabilité technique et la pertinence économique de telles réalisations dans l’Arc Jurassien. Il contribuera
de manière significative à la diversification énergétique de la région et à la lutte contre le changement
climatique ».
Constitué de 15 machines de 2 MW, ce parc permettra de couvrir les besoins énergétiques de près de 25 000
Franc-Comtois.
La société EOLE-RES, spécialisée dans le développement, la construction et l’exploitation de parcs
éoliens, construit en ce moment la première installation de ce type en Franche-Comté et en Bourgogne.
Le parc est situé sur les communes de Vyt les Belvoir, Valonne, Solemont, Feule et Neuchâtel-Urtière à
environ 800 m d'altitude sur la chaîne du Lomont. Cette zone avait été retenue dès 2001, dans le cadre
d’un atlas éolien régional lancé par la région Franche-Comté, comme l’un des deux meilleurs sites éoliens
de la région. La pertinence de ce site a été confirmée lors des études de faisabilité dont une grande partie
a été confiée à des structures locales (ONF, GNFC…).
Durant toute la phase de développement du projet, EOLE-RES a travaillé en étroite collaboration avec les
autorités locales, les services de l’Etat, les associations et les riverains afin que ce projet suive une
logique de concertation, à la fois informative et participative. Elle a organisé une visite du parc éolien de
Mont Crosin, en Suisse, en juin 2001 avec les élus et a mis en place, dès le lancement du projet, une
commission intercommunale de suivi qui se réunissait tous les 4 mois.
Des réunions d’information auprès des populations des communes concernées et des communes
avoisinantes ont été organisées par les élus locaux et EOLE-RES à différents stades de développement du
projet ; en2001 lors du lancement; en 2003 pour la présentation des études de faisabilité et l’année
suivante pour la présentation du projet final qui a fait l’objet d’un dépôt de demande de permis de
construire en mai 2004.
A l’issu de l’enquête publique en octobre 2004, la Commission d’Enquête, composée de 5 membres et
présidée par le Président de la Commission Nationale des Commissaires Enquêteurs, a émis un avis
favorable. Sur la base de cet avis ainsi que de ceux des services de l’Etat, tous favorables, le préfet du
Doubs a délivré le permis de construire le 22 février 2005. Après la finalisation du montage technique et
financier de l’opération, le chantier a débuté par les travaux forestiers, en concertation avec l’ONF afin
d’intégrer les pistes d’accès du parc éolien dans le schéma de desserte forestière du massif du Lomont.
La centrale sera alors composée de 15 éoliennes d’une puissance unitaire de 2.000 kW, avec une
hauteur en bout de pale de 125 m. Sa puissance installée sera de 30 MW et produira annuellement
environ 61 millions de kilowattheures, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de
25.000 personnes. Ainsi, comparativement à une centrale électrique thermique classique, elle permettra
d’éviter le rejet annuel de plus de 18.000 tonnes de CO² dans l’atmosphère (source ADEME / MIES).
Les travaux forestiers ainsi que les terrassements, la fourniture du béton prêt à l’emploi et plusieurs
missions de sous-traitance ont été réalisés par des entreprises locales. En particulier, les terrassements
furent exécutés par l’Entreprise Climent de Voujeaucourt, qui ont déployé plus de 30 personnes sur site
avec une vingtaine d’engins.
Selon Jean-Pierre Laurent, responsable de l’agence EOLE-RES de Besançon, « ce projet démontre la
faisabilité technique et la pertinence économique de telles réalisations dans l’Arc Jurassien. Il contribuera
de manière significative à la diversification énergétique de la région et à la lutte contre le changement
climatique ».
Publié le vendredi 5 octobre 2007 à 15h18