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Les franchises médicales inquiètent les syndicats
"Plus ça va, plus on paye". Du côté des syndicats de professionnels de la santé, la pilule des franchises médicales ne passe pas. A Besançon, ils ont distribué des tracts devant l'hôpital Minjoz jeudi, deux jours avant une manifestation au centre-ville qui n'a rassemblé qu'une centaine de participants.
Le gouvernement a proposé la création d'une franchise "ne dépassant pas 50 euros", ce que les syndicats estiment contraire au principe de solidarité face au coût de la santé. "Normalement, on paye selon ses revenus et on touche suivant ses besoins", rappelle Pascale Letombe, déléguée CGT au CHU Minjoz. "C'est une mesure basée sur la responsabilité, dénonce le syndicat Sud, elle préjuge que les patients sont responsables de leur maladie et des prescriptions médicales. Appliquer une franchise, c'est dissuader les patients de se faire soigner pour des maladies apparemment peu sévères, mais qui, faute de soins, risquent de s'aggraver… et de coûter plus cher."
Pour les manifestants, le prétexte avancé – financer les plans "cancer" et "Alzheimer" – est fallacieux : "Pour l'heure, il n'y a pas de plan Alzheimer. Il n'y a que fermetures de lits de gérontologie à l'hôpital. Il n'y a que privatisation des centres de moyen et long séjour".
Comment faire alors pour financer la sécurité sociale ? Selon Pascale Letombe, la solution passe par "une hausse des salaires ainsi que du nombre d'emplois, c'est à dire des cotisations perçues. Il faut aussi faire payer aux grandes entreprises les cotisations qu'elles n'ont plus à payer. Il faut pénaliser ces entreprises qui n'embauchent que par des contrats précaires et donc n'ont pas de charges à payer". Sud va dans le même sens en demandant "l'annulation de toutes les exonérations de cotisations patronales" ainsi que "la mise en place du système universel avec une prise en charge à 100% et la généralisation du tiers payant".
Le gouvernement a proposé la création d'une franchise "ne dépassant pas 50 euros", ce que les syndicats estiment contraire au principe de solidarité face au coût de la santé. "Normalement, on paye selon ses revenus et on touche suivant ses besoins", rappelle Pascale Letombe, déléguée CGT au CHU Minjoz. "C'est une mesure basée sur la responsabilité, dénonce le syndicat Sud, elle préjuge que les patients sont responsables de leur maladie et des prescriptions médicales. Appliquer une franchise, c'est dissuader les patients de se faire soigner pour des maladies apparemment peu sévères, mais qui, faute de soins, risquent de s'aggraver… et de coûter plus cher."
Pour les manifestants, le prétexte avancé – financer les plans "cancer" et "Alzheimer" – est fallacieux : "Pour l'heure, il n'y a pas de plan Alzheimer. Il n'y a que fermetures de lits de gérontologie à l'hôpital. Il n'y a que privatisation des centres de moyen et long séjour".
Comment faire alors pour financer la sécurité sociale ? Selon Pascale Letombe, la solution passe par "une hausse des salaires ainsi que du nombre d'emplois, c'est à dire des cotisations perçues. Il faut aussi faire payer aux grandes entreprises les cotisations qu'elles n'ont plus à payer. Il faut pénaliser ces entreprises qui n'embauchent que par des contrats précaires et donc n'ont pas de charges à payer". Sud va dans le même sens en demandant "l'annulation de toutes les exonérations de cotisations patronales" ainsi que "la mise en place du système universel avec une prise en charge à 100% et la généralisation du tiers payant".
Publié le mercredi 3 octobre 2007 à 10h06