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Besançon : Vengeance sans éclat
Plutôt que de faire profil bas au vu de ses antécédents, il avait préféré l'exposer face caméra par pure provocation. Un choix sans doute motivé par le manque de challenge qui, en ce soir de juin à Besançon, lui avait permis de fracturer une dizaine de pare-brise de voitures en toute impunité, dans le parking vidéo-non-surveillé Marché Beaux-Arts. En contrepartie, il n'avait du coup pas fallu plus de deux jours aux enquêteurs pour identifier et interpeller ce SDF de 40 ans, déjà connu pour avoir notamment crevé des pneus de véhicules au centre-ville, et brisé des vitrines de commerces et de bâtiments publics...
La casse semblant ainsi être une routine pour lui, c'est avec bien des difficultés que l'individu, présenté hier devant la justice, aura reconnu son implication dans ce saccage parmi tant d'autres ; cela revenant comparativement à vous rappeler d'un petit déjeuner que vous auriez pris il y a près de 5 mois !
Admettant toutefois en être le possible auteur sans donc en être certain, l'accusé aura expliqué s'être peut-être « un peu énervé » ce soir-là. Mais «ce sont des choses qui arrivent ».
Un peu trop souvent tout de même pour que le tribunal se prononce pour la relaxe… comme cela a été le cas la semaine dernière, alors que ce même prévenu comparaissait pour le bris d'une verrière au collège Lumière, facturé 19 000 €.
Inversement condamné ce mardi à rembourser (si possible) plus de 8 000 € à ses victimes, l'homme aura en outre écopé d'une peine de 18 mois de prison dont 12 ferme et 6 avec sursis et mise à l'épreuve. Une juste "récompense" pour celui qui, à l'époque des faits, avait expliqué avoir agi pour « [s]e venger de [s]a situation sociale de SDF », et qui désormais trouvera donc en la maison d'arrêt son nouveau chez-lui…
C.R
La casse semblant ainsi être une routine pour lui, c'est avec bien des difficultés que l'individu, présenté hier devant la justice, aura reconnu son implication dans ce saccage parmi tant d'autres ; cela revenant comparativement à vous rappeler d'un petit déjeuner que vous auriez pris il y a près de 5 mois !
Admettant toutefois en être le possible auteur sans donc en être certain, l'accusé aura expliqué s'être peut-être « un peu énervé » ce soir-là. Mais «ce sont des choses qui arrivent ».
Un peu trop souvent tout de même pour que le tribunal se prononce pour la relaxe… comme cela a été le cas la semaine dernière, alors que ce même prévenu comparaissait pour le bris d'une verrière au collège Lumière, facturé 19 000 €.
Inversement condamné ce mardi à rembourser (si possible) plus de 8 000 € à ses victimes, l'homme aura en outre écopé d'une peine de 18 mois de prison dont 12 ferme et 6 avec sursis et mise à l'épreuve. Une juste "récompense" pour celui qui, à l'époque des faits, avait expliqué avoir agi pour « [s]e venger de [s]a situation sociale de SDF », et qui désormais trouvera donc en la maison d'arrêt son nouveau chez-lui…
C.R
Publié le mercredi 6 novembre 2013 à 11h51