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Saint-Vit (25) : Un péché à expier
Après avoir mis en lumière la puissante emprise que la plupart des conjoints violents exercent sur leur femme, intéressons-nous désormais à ces castagneurs conjugaux capables d'autocritique. Eh oui, ils ne courent pas les rues mais existent bel et bien ! Le tribunal correctionnel de Besançon a eu affaire ce mois-ci à l'un de ces oiseaux rares, en la personne d'un Saint-Vitois de 28 ans.
Convoqué pour avoir frappé en mai dernier sa compagne qui n'avait pas payé le loyer depuis plusieurs mois, l'impulsif jeune homme, conscient d'y être allé un peu fort dans ses remontrances, aura lui-même invité sa victime à se rendre à la gendarmerie pour déposer plainte. Et c'est habité par ce même sentiment de culpabilité qu'il aura donc aussi choisi de comparaître sans avocat lors de son procès, afin d' « être puni ».
Ce que les juges lui ont accordé bien volontiers, en le condamnant à une peine de 5 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant 2 ans, assortie d'une obligation de soins et de travail.
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Convoqué pour avoir frappé en mai dernier sa compagne qui n'avait pas payé le loyer depuis plusieurs mois, l'impulsif jeune homme, conscient d'y être allé un peu fort dans ses remontrances, aura lui-même invité sa victime à se rendre à la gendarmerie pour déposer plainte. Et c'est habité par ce même sentiment de culpabilité qu'il aura donc aussi choisi de comparaître sans avocat lors de son procès, afin d' « être puni ».
Ce que les juges lui ont accordé bien volontiers, en le condamnant à une peine de 5 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant 2 ans, assortie d'une obligation de soins et de travail.
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Publié le mardi 21 juillet 2015 à 11h46