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Mineur éborgné à Audincourt : une "bavure policière"?
"Un tir de Flash-Ball est probablement à l'origine de la blessure à l'oeil" du jeune homme de 17 ans éborgné lors d'une rixe entre bandes où est intervenue la police lundi à Audincourt (Doubs), a déclaré mercredi le procureur de Montbéliard (Doubs).
D'après les premiers éléments de l'enquête, le visionnage des vidéo-surveillances de la ville d'Audincourt et "le timing des images, on pense que le tir de Flash-Ball est probablement à l'origine de la blessure à l'oeil" du jeune homme, a déclaré le procureur, Thérèse Brunisso.
L'enquête de l'IGPN, "la police des polices", est toujours en cours et doit encore confirmer cette version. Si l'hypothèse s'avérait exacte, l'IGPN devrait également "déterminer si le tir de Flash-Ball a été effectué dans des circonstances réglementaires", a précisé la magistrate.
L'usage réglementaire de cette arme non-létale est prévu en cas de légitime défense, qui concerne non seulement le policier mais aussi des personnes autour de lui, en l'état de nécessité et en situation d'attroupement.
D'après les "dépositions concordantes et constantes" des cinq policiers présents, ils se sont considérés en "état de légitime défense", a-t-elle ajouté.
Les vidéos ne montrent pas le policier tirer, en revanche "on voit le jeune participer au mouvement de foule, ce qui ne veut pas dire qu'il était violent ou armé", a précisé Thérèse Brunisso.
L'avocat de la victime, Me Alain Dreyfus-Schmidt, a parlé de "bavure policière" et a fait part de son intention de déposer plainte.
Le parquet de Montbéliard n'avait reçu aucune plainte mercredi soir.
L'adolescent a perdu un oeil après avoir été opéré en urgence lundi soir, à la suite d'une rixe entre deux bandes d'une cinquantaine de personnes chacune, armées de barres de fer et de battes de base-ball, avant l'intervention d'une quarantaine de policiers et des CRS.
Mercredi, un jeune de 18 ans et un mineur ont été déférés au parquet de Montbéliard, le premier pour "violence avec arme et en réunion et participation à un attroupement armé", l'autre pour "violence en réunion". Il ont été remis en liberté et le majeur, qui sera jugé le 10 mars, a été placé sous contrôle judiciaire.
L. L.
D'après les premiers éléments de l'enquête, le visionnage des vidéo-surveillances de la ville d'Audincourt et "le timing des images, on pense que le tir de Flash-Ball est probablement à l'origine de la blessure à l'oeil" du jeune homme, a déclaré le procureur, Thérèse Brunisso.
L'enquête de l'IGPN, "la police des polices", est toujours en cours et doit encore confirmer cette version. Si l'hypothèse s'avérait exacte, l'IGPN devrait également "déterminer si le tir de Flash-Ball a été effectué dans des circonstances réglementaires", a précisé la magistrate.
L'usage réglementaire de cette arme non-létale est prévu en cas de légitime défense, qui concerne non seulement le policier mais aussi des personnes autour de lui, en l'état de nécessité et en situation d'attroupement.
D'après les "dépositions concordantes et constantes" des cinq policiers présents, ils se sont considérés en "état de légitime défense", a-t-elle ajouté.
Les vidéos ne montrent pas le policier tirer, en revanche "on voit le jeune participer au mouvement de foule, ce qui ne veut pas dire qu'il était violent ou armé", a précisé Thérèse Brunisso.
L'avocat de la victime, Me Alain Dreyfus-Schmidt, a parlé de "bavure policière" et a fait part de son intention de déposer plainte.
Le parquet de Montbéliard n'avait reçu aucune plainte mercredi soir.
L'adolescent a perdu un oeil après avoir été opéré en urgence lundi soir, à la suite d'une rixe entre deux bandes d'une cinquantaine de personnes chacune, armées de barres de fer et de battes de base-ball, avant l'intervention d'une quarantaine de policiers et des CRS.
Mercredi, un jeune de 18 ans et un mineur ont été déférés au parquet de Montbéliard, le premier pour "violence avec arme et en réunion et participation à un attroupement armé", l'autre pour "violence en réunion". Il ont été remis en liberté et le majeur, qui sera jugé le 10 mars, a été placé sous contrôle judiciaire.
L. L.
Publié le jeudi 10 février 2011 à 16h00