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Le patron soupçonné d'avoir blessé ses salariés grévistes réfute
Une enquête a été ouverte par le parquet de Besançon dans l'affaire du patron de l'entreprise bisontine Camelin, accusé par des salariés grévistes de leur avoir foncé dessus en voiture, ce qu'il réfute, a-t-on appris de sources concordantes mercredi.
Le parquet du tribunal de grande instance de Besançon a ouvert une enquête pour "manquement délibéré à une obligation de sécurité". Neuf plaintes ont été déposées par des salariés de Camelin, qui bloquaient l'entrée du site en raison d'un mouvement de grève dans le cadre des négociations salariales. Trois d'entre eux ont été légèrement blessés, selon une source syndicale.
Le chef d'entreprise a affirmé aux enquêteurs ne pas avoir agi volontairement mais avoir fait une erreur de manoeuvre, blessant les salariés par inadvertance, a indiqué une source proche de l'enquête.
"Absolument aucun salarié n'a été touché par ma voiture, ni blessé par la grille de l'entrée qui n'est jamais tombée. Je me suis avancé en voiture vers la grille, les salariés ont pris peur, ils se sont bousculés et sont tombés tout seuls", s'est justifié le PDG de Camelin.
"Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la grille pour le laisser passer, il a accéléré et a percuté la grille qui m'est tombée dessus. Depuis nous n'avons pas eu d'excuses de sa part", a relaté un salarié, Yannick Dal-Masot, qui a reçu sept points de suture pour sa blessure à la tête.
"Il n'y a pas de dégradation corporelle grave, mais il est inadmissible que les salariés se fassent culbuter ainsi par leur patron", a déclaré à l'AFP Maxime Guillemin, secrétaire général du Doubs.
La direction a repris mardi les négociations avec les salariés.
L. L.
Le parquet du tribunal de grande instance de Besançon a ouvert une enquête pour "manquement délibéré à une obligation de sécurité". Neuf plaintes ont été déposées par des salariés de Camelin, qui bloquaient l'entrée du site en raison d'un mouvement de grève dans le cadre des négociations salariales. Trois d'entre eux ont été légèrement blessés, selon une source syndicale.
Le chef d'entreprise a affirmé aux enquêteurs ne pas avoir agi volontairement mais avoir fait une erreur de manoeuvre, blessant les salariés par inadvertance, a indiqué une source proche de l'enquête.
"Absolument aucun salarié n'a été touché par ma voiture, ni blessé par la grille de l'entrée qui n'est jamais tombée. Je me suis avancé en voiture vers la grille, les salariés ont pris peur, ils se sont bousculés et sont tombés tout seuls", s'est justifié le PDG de Camelin.
"Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la grille pour le laisser passer, il a accéléré et a percuté la grille qui m'est tombée dessus. Depuis nous n'avons pas eu d'excuses de sa part", a relaté un salarié, Yannick Dal-Masot, qui a reçu sept points de suture pour sa blessure à la tête.
"Il n'y a pas de dégradation corporelle grave, mais il est inadmissible que les salariés se fassent culbuter ainsi par leur patron", a déclaré à l'AFP Maxime Guillemin, secrétaire général du Doubs.
La direction a repris mardi les négociations avec les salariés.
L. L.
Publié le jeudi 10 février 2011 à 14h56