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Le spéléologue coincé dans un gouffre du Doubs a été dégagé (préfecture)
Les sauveteurs venus secourir un spéléologue belge coincé depuis mardi après-midi dans le gouffre d'Ouzène à Tarcenay (Doubs) ont réussi à élargir le passage mercredi, et l'homme a été dirigé vers une cavité plus grande, a annoncé la préfecture.
"Son bilan médical est bon, il marche et il se sent de sortir tout seul, sans civière, mais il faut encore voir s'il en est effectivement capable. Désormais, il s'agit pour les secours de savoir par quel parcours passer", a déclaré au cours d'une conférence de presse la directrice de cabinet de la préfecture du Doubs, Vanina Nicoli.
"Si tout se passe bien, il pourrait sortir entre le milieu et la fin d'après-midi", a-t-elle ajouté.
Le spéléologue, un amateur aguerri d'une trentaine d'années, était resté bloqué à une soixantaine de mètres de profondeur dans un "trou de blaireau horizontal" ou "étroiture" - resserrement important du passage - alors qu'il participait à une sortie de spéléologie avec sept compatriotes.
Les secours ont élargi le passage à l'aide d'un marteau-piqueur pneumatique relié à un groupe électrogène.
D'après Sylvain Borie, conseiller technique du Spéléo secours français, le gouffre d'Ouzène est une "grotte d'initiation et le spéléologue n'a pas pris de risque particulier, mais se sont des choses qui arrivent".
L'homme est resté bloqué dans le rétrécissement au niveau de la taille. Il était le seul du groupe belge à s'être aventuré dans ce boyau étroit.
Trente spéléologues du Spéléo secours français, les sapeurs-pompiers de Besançon et la gendarmerie sont sur place.
Mardi, ses compagnons avaient prévenu les secours vers 19H00, après avoir en vain tenté de l'extraire.
Quatre membres du groupe sont redescendus lui apporter victuailles et réconfort dans la soirée, selon la gendarmerie.
L. L.
"Son bilan médical est bon, il marche et il se sent de sortir tout seul, sans civière, mais il faut encore voir s'il en est effectivement capable. Désormais, il s'agit pour les secours de savoir par quel parcours passer", a déclaré au cours d'une conférence de presse la directrice de cabinet de la préfecture du Doubs, Vanina Nicoli.
"Si tout se passe bien, il pourrait sortir entre le milieu et la fin d'après-midi", a-t-elle ajouté.
Le spéléologue, un amateur aguerri d'une trentaine d'années, était resté bloqué à une soixantaine de mètres de profondeur dans un "trou de blaireau horizontal" ou "étroiture" - resserrement important du passage - alors qu'il participait à une sortie de spéléologie avec sept compatriotes.
Les secours ont élargi le passage à l'aide d'un marteau-piqueur pneumatique relié à un groupe électrogène.
D'après Sylvain Borie, conseiller technique du Spéléo secours français, le gouffre d'Ouzène est une "grotte d'initiation et le spéléologue n'a pas pris de risque particulier, mais se sont des choses qui arrivent".
L'homme est resté bloqué dans le rétrécissement au niveau de la taille. Il était le seul du groupe belge à s'être aventuré dans ce boyau étroit.
Trente spéléologues du Spéléo secours français, les sapeurs-pompiers de Besançon et la gendarmerie sont sur place.
Mardi, ses compagnons avaient prévenu les secours vers 19H00, après avoir en vain tenté de l'extraire.
Quatre membres du groupe sont redescendus lui apporter victuailles et réconfort dans la soirée, selon la gendarmerie.
L. L.
Publié le mercredi 3 novembre 2010 à 15h26