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Fin de l'aventure pour le spéléologue coincé dans un gouffre du Doubs
Un spéléologue belge de 31 ans, coincé depuis mardi après-midi dans le gouffre d'Ouzène à Tarcenay (Doubs), est revenu à la surface mercredi vers 14h30 grâce à l'intervention des secours, a constaté une journaliste de l'AFP.
Benjamin Quintart, originaire de Tournai, était resté bloqué à une soixantaine de mètres de profondeur dans un "trou de blaireau horizontal", ou "étroiture" - resserrement important du passage - alors qu'il participait à une sortie de spéléologie avec sept compatriotes.
Les secours ont dans un premier temps élargi le passage avec un marteau-piqueur pneumatique lié à un groupe électrogène, puis l'ont treuillé jusqu'à la surface.
Le spéléologue, choqué mais en bonne santé, n'a pas souhaité s'exprimer à sa sortie.
"Il a toujours gardé le moral même si ça n'a pas toujours été facile. Dans le gouffre il avait du mal à respirer mais une fois que les secours l'ont oxygéné ça allait mieux", a déclaré à la presse Roland Xavier, président du Spéléo club Tornacum, qui participait à l'excursion.
"Ce n'est ni un accident ni une bêtise (...), c'est la faute de la routine", a-t-il estimé.
M. Quintart, qui pratique la spéléologie depuis "trois ou quatre ans", avait été bloqué dans le rétrécissement au niveau de la taille. Il était le seul du groupe belge à s'être aventuré dans ce boyau étroit.
Trente spéléologues du Spéléo secours français, les sapeurs-pompiers de Besançon et la gendarmerie ont participé aux opérations de sauvetage.
Mardi, les compagnons de M. Quintart avaient prévenu les secours vers 19H00, après avoir en vain tenté de l'extraire.
Quatre membres du groupe sont redescendus lui apporter victuailles et réconfort dans la soirée, selon la gendarmerie.
L. L.
Benjamin Quintart, originaire de Tournai, était resté bloqué à une soixantaine de mètres de profondeur dans un "trou de blaireau horizontal", ou "étroiture" - resserrement important du passage - alors qu'il participait à une sortie de spéléologie avec sept compatriotes.
Les secours ont dans un premier temps élargi le passage avec un marteau-piqueur pneumatique lié à un groupe électrogène, puis l'ont treuillé jusqu'à la surface.
Le spéléologue, choqué mais en bonne santé, n'a pas souhaité s'exprimer à sa sortie.
"Il a toujours gardé le moral même si ça n'a pas toujours été facile. Dans le gouffre il avait du mal à respirer mais une fois que les secours l'ont oxygéné ça allait mieux", a déclaré à la presse Roland Xavier, président du Spéléo club Tornacum, qui participait à l'excursion.
"Ce n'est ni un accident ni une bêtise (...), c'est la faute de la routine", a-t-il estimé.
M. Quintart, qui pratique la spéléologie depuis "trois ou quatre ans", avait été bloqué dans le rétrécissement au niveau de la taille. Il était le seul du groupe belge à s'être aventuré dans ce boyau étroit.
Trente spéléologues du Spéléo secours français, les sapeurs-pompiers de Besançon et la gendarmerie ont participé aux opérations de sauvetage.
Mardi, les compagnons de M. Quintart avaient prévenu les secours vers 19H00, après avoir en vain tenté de l'extraire.
Quatre membres du groupe sont redescendus lui apporter victuailles et réconfort dans la soirée, selon la gendarmerie.
L. L.
Publié le jeudi 4 novembre 2010 à 09h27