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Il a tué le chien du voisin... (Les Moussières)
En février dernier, un fait divers avait fait grand bruit dans la petite commune jurassienne des Moussières : un homme, apparemment inquiet pour la sécurité de ses enfants, avait tué un chien d'un coup de fusil. Un chien qui s'était révélé être celui du voisin...
Jugé à Saint-Claude vendredi dernier, l'homme a été reconnu coupable de "destruction volontaire et sans nécessité d'un animal domestique", mais dispensé de peine. Il devra tout de même payer plus de 2500€ de frais de justice et de dommages et intérêts.
Ce procès aurait dû clore l'affaire. Il n'a finalement fait que relancer la polémique dans la commune...
Les habitants des Moussières ont été choqués que l'homme ait déclaré qu'il avait "descendu" le chien.
Alors que tout le monde semble soutenir les propriétaires de l'animal, le maire de la commune a tout de même tenu à rappeler que le chien tué vagabondait, tout comme les autres animaux des voisins.
L'épouse du prévenu a également tenu à exposer sa version des faits : "Depuis un an, on se fait du mouron, mais mon mari n'est pas un assassin. On aime les animaux, mais il a perdu ses moyens et il regrette. On aurait pu porter plainte pour divagation, on ne l'a pas fait. On est droits dans nos bottes et on va assumer nos responsabilités."
Les coupables ont des torts, les victimes en ont aussi...
Laure Godey
Jugé à Saint-Claude vendredi dernier, l'homme a été reconnu coupable de "destruction volontaire et sans nécessité d'un animal domestique", mais dispensé de peine. Il devra tout de même payer plus de 2500€ de frais de justice et de dommages et intérêts.
Ce procès aurait dû clore l'affaire. Il n'a finalement fait que relancer la polémique dans la commune...
Les habitants des Moussières ont été choqués que l'homme ait déclaré qu'il avait "descendu" le chien.
Alors que tout le monde semble soutenir les propriétaires de l'animal, le maire de la commune a tout de même tenu à rappeler que le chien tué vagabondait, tout comme les autres animaux des voisins.
L'épouse du prévenu a également tenu à exposer sa version des faits : "Depuis un an, on se fait du mouron, mais mon mari n'est pas un assassin. On aime les animaux, mais il a perdu ses moyens et il regrette. On aurait pu porter plainte pour divagation, on ne l'a pas fait. On est droits dans nos bottes et on va assumer nos responsabilités."
Les coupables ont des torts, les victimes en ont aussi...
Laure Godey
Publié le jeudi 26 novembre 2009 à 16h29