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Des sacrifices dans les règles pour Aïd El Kebir
L'Aïd El Kebir, la fête la plus importante de la religion islamique, aura lieu demain, vendredi 27 novembre. La tradition veut qu'à cette occasion, chaque famille sacrifie un mouton.
Cette année, environ 130 000 moutons et 3 500 bovins devraient être tués en France pendant cette fête, afin de commémorer l'acte de sacrifice du prophète Abraham. Mais pas question de tuer les animaux n'importe comment...
Toute mise à mort d'un animal dans un but de consommation doit en effet être effectuée dans le respect de la législation en terme de protection animale.
Que les sacrifices soient fait dans des abattoirs pérennes ou dans des sites d'abattages temporaires (et agréés), ils devront être conformes aux règles sanitaires, de protection de l'environnement et de protection animale. A savoir :
- Pendant le transport et l'hébergement, les animaux doivent pouvoir se coucher et se tenir debout, et ne doivent pas avoir leurs membres attachés par des liens. L'animal doit être amené dans le calme afin de lui éviter tout stress supplémentaire.
- Une immobilisation mécanique est obligatoire et la contention doit être maintenue pendant un délai suffisant pour que l'animal ait perdu conscience avant que les opérations d’habillage des carcasses ne débutent.
L'abattage peut avoir lieu sans étourdissement de l'animal, comme le prévoit la dérogation pour le cas des abattages rituels.
- Les sacrificateurs doivent être habilités par l’une des trois mosquées agréées (Mosquée de Paris, Mosquée d’Evry et Mosquée de Lyon).
- Le couteau utilisé doit être de bonne taille, aiguisé et nettoyé.
- Le geste de saignée doit être vif et précis, en une seule fois.
La Protection mondiale des animaux de ferme assure qu'elle veillera à ce que l'animal soit respecté en tant qu'être sensible jusqu'à sa mort.
La consommation en revanche n'est soumise à aucune règle particulière.
R. Hingray
Cette année, environ 130 000 moutons et 3 500 bovins devraient être tués en France pendant cette fête, afin de commémorer l'acte de sacrifice du prophète Abraham. Mais pas question de tuer les animaux n'importe comment...
Toute mise à mort d'un animal dans un but de consommation doit en effet être effectuée dans le respect de la législation en terme de protection animale.
Que les sacrifices soient fait dans des abattoirs pérennes ou dans des sites d'abattages temporaires (et agréés), ils devront être conformes aux règles sanitaires, de protection de l'environnement et de protection animale. A savoir :
- Pendant le transport et l'hébergement, les animaux doivent pouvoir se coucher et se tenir debout, et ne doivent pas avoir leurs membres attachés par des liens. L'animal doit être amené dans le calme afin de lui éviter tout stress supplémentaire.
- Une immobilisation mécanique est obligatoire et la contention doit être maintenue pendant un délai suffisant pour que l'animal ait perdu conscience avant que les opérations d’habillage des carcasses ne débutent.
L'abattage peut avoir lieu sans étourdissement de l'animal, comme le prévoit la dérogation pour le cas des abattages rituels.
- Les sacrificateurs doivent être habilités par l’une des trois mosquées agréées (Mosquée de Paris, Mosquée d’Evry et Mosquée de Lyon).
- Le couteau utilisé doit être de bonne taille, aiguisé et nettoyé.
- Le geste de saignée doit être vif et précis, en une seule fois.
La Protection mondiale des animaux de ferme assure qu'elle veillera à ce que l'animal soit respecté en tant qu'être sensible jusqu'à sa mort.
La consommation en revanche n'est soumise à aucune règle particulière.
R. Hingray
Publié le jeudi 26 novembre 2009 à 18h02