Girls and Boys
Spectacles, ThéâtreDennis Kelly | Chloé Dabert
Ça commence comme une romance de cinéma : coup de foudre à l’aéroport, bonheur, légèreté, deux enfants… Puis le ton change, les codes de jeu aussi. De la comédie au drame solitaire, une lente descente aux enfers se prépare.
Dans une scénographie minimaliste qui n’offre aucun refuge, aucun recoin où se cacher, Bénédicte Cerutti, actrice magnétique, se rétracte de plus en plus, se love sur elle-même et nous dit tout. Elle parle à ses enfants qui ne lui répondent pas, leur raconte la fin de l’amour, les ambitions déçues, les trahisons, les conflits.
Le monologue devient thriller, laissant deviner le pire. Et dans une atmosphère de plus en plus oppressante, résonne la langue de Dennis Kelly, aiguisée au fil du rasoir, sans concession, explosive et grinçante.
Dans une scénographie minimaliste qui n’offre aucun refuge, aucun recoin où se cacher, Bénédicte Cerutti, actrice magnétique, se rétracte de plus en plus, se love sur elle-même et nous dit tout. Elle parle à ses enfants qui ne lui répondent pas, leur raconte la fin de l’amour, les ambitions déçues, les trahisons, les conflits.
Le monologue devient thriller, laissant deviner le pire. Et dans une atmosphère de plus en plus oppressante, résonne la langue de Dennis Kelly, aiguisée au fil du rasoir, sans concession, explosive et grinçante.