Conférence de Ivan Gros
Culture, NatureDans le cadre de son cycle de conférences, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon
Kinderzimmer, d’après le roman de Valentine Goby
En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de 40 000 déportées. Dans les baraquements, chaque femme doit trouver l’énergie de survivre, au plus profond d’elle-même. Quand elle arrive là, Mila a vingt ans ; elle est enceinte, mais elle ne sait pas si ça compte, ni de quelle façon.
Avec cette adaptation graphique du roman Kinderzimmer de Valentine Goby, salué par quatorze prix littéraires dont Le Prix des Libraires en 2014, Ivan Gros rend hommage aux femmes qui ont dessiné dans les camps pour survivre, témoigner, raconter.
À partir des centaines de dessins des déportées elles-mêmes qu’il a étudiés pendant près de 10 ans, dont ceux du musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, l’auteur donne à voir le courage de ces déportées qui, par de petits gestes quotidiens, enrayèrent la machine de déshumanisation nazie. Son travail nous invite à la réflexion sur la nécessité « d’imaginer » la déportation dans le double sens de stimuler l’imagination tout autant que de produire des images pour que la mémoire perdure et touche encore les consciences.
Entrée gratuite sans inscription.
En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de 40 000 déportées. Dans les baraquements, chaque femme doit trouver l’énergie de survivre, au plus profond d’elle-même. Quand elle arrive là, Mila a vingt ans ; elle est enceinte, mais elle ne sait pas si ça compte, ni de quelle façon.
Avec cette adaptation graphique du roman Kinderzimmer de Valentine Goby, salué par quatorze prix littéraires dont Le Prix des Libraires en 2014, Ivan Gros rend hommage aux femmes qui ont dessiné dans les camps pour survivre, témoigner, raconter.
À partir des centaines de dessins des déportées elles-mêmes qu’il a étudiés pendant près de 10 ans, dont ceux du musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, l’auteur donne à voir le courage de ces déportées qui, par de petits gestes quotidiens, enrayèrent la machine de déshumanisation nazie. Son travail nous invite à la réflexion sur la nécessité « d’imaginer » la déportation dans le double sens de stimuler l’imagination tout autant que de produire des images pour que la mémoire perdure et touche encore les consciences.
Entrée gratuite sans inscription.