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Doubs (25) : Une question d’honneur
En "expliquant" à la barre du tribunal correctionnel de Besançon qu'il « s'étai[t] énervé parce qu['il était] en colère », ce jeune homme de 20 ans, titulaire de l'allocation adulte handicapé, aura apporté une preuve de plus aux juges qu'il n'a pas toutes ses facultés mentales… à la différence de sa fierté et de son orgueil, qu'il tend au contraire à laisser s'exprimer un peu trop par moments.
Le 7 août dernier, deux policiers l'avaient appris à leurs dépens. Appelés ce jour-là dans un hypermarché de Doubs où le prévenu venait de voler une enceinte (pour remplacer celle défectueuse qu'il avait vainement tenté au préalable de se faire échanger), ils étaient tout d'abord tombés sur un homme bien disposé à reconnaître calmement ses torts. Jusqu'au moment où, avec leur voleur, ils avaient par hasard croisé sur le parking du magasin le grand-père de celui-ci.
Dès lors remonté comme une pendule, le jeune homme avait aussitôt fait pleuvoir une averse de coups sur les agents, en les arrosant par ailleurs d'insultes et de menaces de mort.
Une vive réaction qui déjà avait été la sienne quelques mois plus tôt à Pontarlier lors d'un contrôle en présence d'amis, et qui donc a inspiré au tribunal une peine de 4 mois de prison… avec sursis, compte tenu du handicap mental de l'accusé, somme toute contraint de s'acquitter d'une amende de 300 € ainsi que de 400 € de dommages et intérêts au profit des policiers malmenés.
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Le 7 août dernier, deux policiers l'avaient appris à leurs dépens. Appelés ce jour-là dans un hypermarché de Doubs où le prévenu venait de voler une enceinte (pour remplacer celle défectueuse qu'il avait vainement tenté au préalable de se faire échanger), ils étaient tout d'abord tombés sur un homme bien disposé à reconnaître calmement ses torts. Jusqu'au moment où, avec leur voleur, ils avaient par hasard croisé sur le parking du magasin le grand-père de celui-ci.
Dès lors remonté comme une pendule, le jeune homme avait aussitôt fait pleuvoir une averse de coups sur les agents, en les arrosant par ailleurs d'insultes et de menaces de mort.
Une vive réaction qui déjà avait été la sienne quelques mois plus tôt à Pontarlier lors d'un contrôle en présence d'amis, et qui donc a inspiré au tribunal une peine de 4 mois de prison… avec sursis, compte tenu du handicap mental de l'accusé, somme toute contraint de s'acquitter d'une amende de 300 € ainsi que de 400 € de dommages et intérêts au profit des policiers malmenés.
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Publié le mardi 8 septembre 2015 à 10h09