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Une prison expérimentale dans le Jura?
Le ministre de la Justice, Michel Mercier, a retenu la commune de Saint-Julien-sur-Suran (Jura) parmi les sites proposés pour implanter la prison expérimentale conçue par l'ex-détenu Pierre Botton, a annoncé ce dernier mardi, dans un communiqué.
Cet établissement, implanté sur un terrain d'environ 44.000 m², pourra accueillir 120 détenus, des hommes condamnés pour la première fois, et dont les peines seront comprises entre 6 mois et 5 ans (hors "condamnation de nature sexuelle" et "crime de sang"), a-t-il précisé.
Un centre commercial ouvert au public sera adossé à la prison, et ce sont les détenus en fin de peine qui serviront les clients. Les détenus travailleront également au sein de l'établissement, pour des salaires "identiques à ceux de la vie normale".
Ils auront la clé de leurs cellules, qui seront dépourvues de barreaux. Au sein de la prison, il n'y aura ni quartier disciplinaire, ni "grillage ni barbelé", à l'exception de la double paroi grillagée qui entourera le centre.
"En cas de rupture du contrat de confiance, la sanction sera immédiate avec renvoi dans les structures pénitentiaires classiques", précise le communiqué.
Selon M. Botton, deux propositions restent soumises à la décision du ministre: le téléphone portable pour tous les détenus et l'absence d'oeilleton sur les portes des cellules.
Ce projet, dont le coût est estimé à 10 millions d'euros, devrait voir le jour "au plus vite", selon l'ex-gendre de Michel Noir, qui a fait 20 mois de prison dans les années 1990 pour abus de biens sociaux.
AFP
Cet établissement, implanté sur un terrain d'environ 44.000 m², pourra accueillir 120 détenus, des hommes condamnés pour la première fois, et dont les peines seront comprises entre 6 mois et 5 ans (hors "condamnation de nature sexuelle" et "crime de sang"), a-t-il précisé.
Un centre commercial ouvert au public sera adossé à la prison, et ce sont les détenus en fin de peine qui serviront les clients. Les détenus travailleront également au sein de l'établissement, pour des salaires "identiques à ceux de la vie normale".
Ils auront la clé de leurs cellules, qui seront dépourvues de barreaux. Au sein de la prison, il n'y aura ni quartier disciplinaire, ni "grillage ni barbelé", à l'exception de la double paroi grillagée qui entourera le centre.
"En cas de rupture du contrat de confiance, la sanction sera immédiate avec renvoi dans les structures pénitentiaires classiques", précise le communiqué.
Selon M. Botton, deux propositions restent soumises à la décision du ministre: le téléphone portable pour tous les détenus et l'absence d'oeilleton sur les portes des cellules.
Ce projet, dont le coût est estimé à 10 millions d'euros, devrait voir le jour "au plus vite", selon l'ex-gendre de Michel Noir, qui a fait 20 mois de prison dans les années 1990 pour abus de biens sociaux.
AFP
Publié le mercredi 14 décembre 2011 à 09h40