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Besançon : Une frontière entre deux mondes
Des plus florissants ces dernières années, il semblerait que le marché du braquage à Besançon commence dangereusement à arriver à saturation, au point de pousser certains professionnels de la discipline à carrément quitter le pays pour "travailler" en Suisse voisine. Et ce depuis déjà plusieurs mois.
Une fuite des cerveaux qui en dit long sur le seuil critique de l'emploi en Franche-Comté et qui valait donc à un père de famille bisontin de 28 ans d'être interpellé et mis en examen hier, au motif de son implication dans le braquage d'une banque suisse survenu en février dernier.
L'écart de salaire par rapport à la France n'étant plus à faire, sa prestation lui avait alors rapporté 420 000 francs suisses et 120 000 euros à partager avec un complice.
Bisontin également, celui-ci n'avait à l'inverse mis que quelques heures à tomber dans les filets des autorités suisses, livrant moins les miettes d'un butin jamais retrouvé qu'un sac contenant cagoules, gants… et traces ADN. Soit le strict nécessaire pour confondre après 7 mois d'investigation l'individu âprement recherché, dont l'identité était déjà connue de la justice suite à divers petits délits.
Et autant dire qu'au vu des efforts déployés dans cette affaire, le parquet de Besançon aura eu sa manière bien à lui de récompenser l'acharnement des enquêteurs… en se prononçant pour la remise en liberté du jeune homme, tout juste placé sous contrôle judiciaire pour la forme.
Son acolyte dormant quant à lui en prison de l'autre côté de la frontière, au moins aura-t-il pris conscience que la France aussi a ses avantages...
C.R
Une fuite des cerveaux qui en dit long sur le seuil critique de l'emploi en Franche-Comté et qui valait donc à un père de famille bisontin de 28 ans d'être interpellé et mis en examen hier, au motif de son implication dans le braquage d'une banque suisse survenu en février dernier.
L'écart de salaire par rapport à la France n'étant plus à faire, sa prestation lui avait alors rapporté 420 000 francs suisses et 120 000 euros à partager avec un complice.
Bisontin également, celui-ci n'avait à l'inverse mis que quelques heures à tomber dans les filets des autorités suisses, livrant moins les miettes d'un butin jamais retrouvé qu'un sac contenant cagoules, gants… et traces ADN. Soit le strict nécessaire pour confondre après 7 mois d'investigation l'individu âprement recherché, dont l'identité était déjà connue de la justice suite à divers petits délits.
Et autant dire qu'au vu des efforts déployés dans cette affaire, le parquet de Besançon aura eu sa manière bien à lui de récompenser l'acharnement des enquêteurs… en se prononçant pour la remise en liberté du jeune homme, tout juste placé sous contrôle judiciaire pour la forme.
Son acolyte dormant quant à lui en prison de l'autre côté de la frontière, au moins aura-t-il pris conscience que la France aussi a ses avantages...
C.R
Publié le vendredi 20 septembre 2013 à 14h00