<< Les dernières actualités de Besançon
Un mois de prison pour une erreur médicale sur un bébé à Besançon
Un chirurgien bisontin qui avait enlevé le rein sain d'un bébé a été condamné à un mois de prison avec sursis et à 5000 euros d'amende.
En juillet 2004 Mathéo, un bébé de quelques mois, devait subir l'ablation d'un rein à l'hôpital de Besançon, son organe ne fonctionnant qu'à 10% de ses capacités. Le chirurgien s'est toutefois trompé et a enlevé le mauvais rein. Il ne s'est pas rendu compte de son erreur et a renvoyé l'enfant chez lui à Plancher-Bas, en Haute-Saône.
La santé du bébé s'est rapidement dégradée, ce qui a permis de déceler la méprise. Le petit Mathéo a alors dû être placé sous dialyse pendant deux ans avant d'être greffé.
Aujourd'hui l'enfant va bien, mais il devra suivre à vie un traitement antirejet et subir une nouvelle greffe tous les 10 à 20 ans.
Le chirurgien a toujours nié avoir commis une faute, prétextant que le rein sain "avait l'apparence" d'un organe malade et dissimulait celui-ci.
Selon les magistrats, sa culpabilité est toutefois "évidente". Le chirurgien, qui n'exerce plus depuis cette affaire, a été condamné à un mois de prison avec sursis et à 5000 € d'amende.
Une peine symbolique, mais qui satisfait les parents : "Pour nous c'est une vraie punition, plus que l'aspect purement financier. Une seule amende, le chirurgien fait le chèque et puis terminé. Là il va peut-être cogiter… Un peintre en bâtiment peut se tromper, mais un chirurgien n'a pas le droit à l'erreur."
R. Hingray
En juillet 2004 Mathéo, un bébé de quelques mois, devait subir l'ablation d'un rein à l'hôpital de Besançon, son organe ne fonctionnant qu'à 10% de ses capacités. Le chirurgien s'est toutefois trompé et a enlevé le mauvais rein. Il ne s'est pas rendu compte de son erreur et a renvoyé l'enfant chez lui à Plancher-Bas, en Haute-Saône.
La santé du bébé s'est rapidement dégradée, ce qui a permis de déceler la méprise. Le petit Mathéo a alors dû être placé sous dialyse pendant deux ans avant d'être greffé.
Aujourd'hui l'enfant va bien, mais il devra suivre à vie un traitement antirejet et subir une nouvelle greffe tous les 10 à 20 ans.
Le chirurgien a toujours nié avoir commis une faute, prétextant que le rein sain "avait l'apparence" d'un organe malade et dissimulait celui-ci.
Selon les magistrats, sa culpabilité est toutefois "évidente". Le chirurgien, qui n'exerce plus depuis cette affaire, a été condamné à un mois de prison avec sursis et à 5000 € d'amende.
Une peine symbolique, mais qui satisfait les parents : "Pour nous c'est une vraie punition, plus que l'aspect purement financier. Une seule amende, le chirurgien fait le chèque et puis terminé. Là il va peut-être cogiter… Un peintre en bâtiment peut se tromper, mais un chirurgien n'a pas le droit à l'erreur."
R. Hingray
Publié le lundi 9 janvier 2012 à 13h16