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Un gendarme de Mandeure blessé à la tête
Est-ce la chaleur, l'orage? Toujours est-il que la nuit de samedi à dimanche a été longue pour les gendarmes du Pays de Montbéliard, appelés à de nombreuses reprises pour des affaires de tapage, d'alcool, de violences...
L'une de ces interventions fut particulièrement difficile.
Ce soir-là avait lieu à Mathay la fête annuelle des sociétés. Malgré le service de sécurité présent sur place, un petit groupe est venu chercher (ou provoquer) la bagarre.
Les choses s'envenimant, les gendarmes de Pont-de-Roide, le PSIG et une patrouille d'Etupes ont été appelés à l'aide.
Au total, neuf gendarmes se sont rendus sur place et ont réussi à calmer les esprits. Les perturbateurs, après avoir copieusement insultés les militaires, sont partis.
Mais ce petit groupe ne s'est pas fait oublier bien longtemps : peu après, il reparaissait à Mandeure, une commune toute proche. Il a cette fois été interpellé par des gendarmes alertés par les zig-zag de la voiture au milieu de la chaussée.
Le conducteur ayant refusé de se soumettre à l'alcootest, il a été interpellé pour être conduit à la gendarmerie. Après son départ, les deux occupants de la voiture, sans doute fâchés d'avoir perdu leur chauffeur, s'en sont pris à un maître-chien et son adjoint, restés sur les lieux.
C'est alors qu'un troisième homme, que personne n'avait remarqué, a surgit, et a frappé le jeune adjoint à la tête. Le coup fut si violent que le gendarme de 23 ans a été blessé au cuir chevelu et a dû être conduit à l'hôpital.
Les 3 complices ont profité de la confusion provoquée par la blessure du militaire pour s'esquiver discrètement.
Le conducteur interpellé a refusé de dénoncer ses copains. Son manque de coopération n'a toutefois pas empêché les gendarmes d'identifier les 3 agitateurs encore en liberté.
Il s'agit de jeunes gens d'une vingtaine d'années, tous originaires de Mandeure, et ayant pour la plupart des antécédents judiciaires.
Deux des garçons ont été libérés après quelques heures de garde à vue. Le conducteur et l'agresseur du gendarmes, âgés respectivement de 26 et 20 ans, ont quant à eux été placés en garde à vue prolongée.
Tous pourraient être jugés en comparution immédiate dès aujourd'hui.
R. Hingray
L'une de ces interventions fut particulièrement difficile.
Ce soir-là avait lieu à Mathay la fête annuelle des sociétés. Malgré le service de sécurité présent sur place, un petit groupe est venu chercher (ou provoquer) la bagarre.
Les choses s'envenimant, les gendarmes de Pont-de-Roide, le PSIG et une patrouille d'Etupes ont été appelés à l'aide.
Au total, neuf gendarmes se sont rendus sur place et ont réussi à calmer les esprits. Les perturbateurs, après avoir copieusement insultés les militaires, sont partis.
Mais ce petit groupe ne s'est pas fait oublier bien longtemps : peu après, il reparaissait à Mandeure, une commune toute proche. Il a cette fois été interpellé par des gendarmes alertés par les zig-zag de la voiture au milieu de la chaussée.
Le conducteur ayant refusé de se soumettre à l'alcootest, il a été interpellé pour être conduit à la gendarmerie. Après son départ, les deux occupants de la voiture, sans doute fâchés d'avoir perdu leur chauffeur, s'en sont pris à un maître-chien et son adjoint, restés sur les lieux.
C'est alors qu'un troisième homme, que personne n'avait remarqué, a surgit, et a frappé le jeune adjoint à la tête. Le coup fut si violent que le gendarme de 23 ans a été blessé au cuir chevelu et a dû être conduit à l'hôpital.
Les 3 complices ont profité de la confusion provoquée par la blessure du militaire pour s'esquiver discrètement.
Le conducteur interpellé a refusé de dénoncer ses copains. Son manque de coopération n'a toutefois pas empêché les gendarmes d'identifier les 3 agitateurs encore en liberté.
Il s'agit de jeunes gens d'une vingtaine d'années, tous originaires de Mandeure, et ayant pour la plupart des antécédents judiciaires.
Deux des garçons ont été libérés après quelques heures de garde à vue. Le conducteur et l'agresseur du gendarmes, âgés respectivement de 26 et 20 ans, ont quant à eux été placés en garde à vue prolongée.
Tous pourraient être jugés en comparution immédiate dès aujourd'hui.
R. Hingray
Publié le lundi 12 juillet 2010 à 12h25