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Lons-le-Saunier : Un deuil à faire
En ce week-end de la Toussaint, sans doute serez-vous nombreux à vous recueillir sur les sépultures de vos défunts. Une opportunité qu'aurait bien aimé avoir aussi la veuve de ce Lédonien, mort voilà plus d'un an… sans que l'on ne sache depuis ce que sont advenues ses cendres.
Des cendres certes destinées à être dispersées de toute façon, mais que la famille entendait bien évidemment récupérer pour, tant qu'à faire, s'en charger elle-même. Le fait est que depuis le 7 septembre 2012, date de la crémation, l'urne qui les contenait semble pareillement être partie en fumée. Une perte embarrassante que le centre funéraire avait bien été obligé de reconnaître le mois suivant, faute de ne pouvoir restituer l'objet à la veuve en peine, à qui l'on avait promis de garder précieusement les cendres jusqu'au 29 septembre, conformément à sa demande.
La révélation faite, l'heure était alors aux excuses et aux explications. Ce que les trois enfants et la femme du "disparu" attendent toujours désespérément un an après.
Alors que d'un côté la société OGF qui gère le centre funéraire s'estimait plus victime que les victimes en dénonçant un acte de malveillance commis pour nuire à sa réputation, de l'autre, l'enquête aboutissait dernièrement à un classement sans suite du dossier, sans que l'on ait donc confondu un quelconque coupable ni clairement établi le pourquoi du comment de cette mystérieuse disparition, dans laquelle l'entreprise de pompes funèbres nie quoi qu'il en soit toute responsabilité.
Convaincue du contraire mais aussi d'avoir fait le nécessaire pour obtenir en vain des réponses à l'amiable, la famille du défunt devrait désormais assigner la société devant le tribunal de commerce.
C.R
Des cendres certes destinées à être dispersées de toute façon, mais que la famille entendait bien évidemment récupérer pour, tant qu'à faire, s'en charger elle-même. Le fait est que depuis le 7 septembre 2012, date de la crémation, l'urne qui les contenait semble pareillement être partie en fumée. Une perte embarrassante que le centre funéraire avait bien été obligé de reconnaître le mois suivant, faute de ne pouvoir restituer l'objet à la veuve en peine, à qui l'on avait promis de garder précieusement les cendres jusqu'au 29 septembre, conformément à sa demande.
La révélation faite, l'heure était alors aux excuses et aux explications. Ce que les trois enfants et la femme du "disparu" attendent toujours désespérément un an après.
Alors que d'un côté la société OGF qui gère le centre funéraire s'estimait plus victime que les victimes en dénonçant un acte de malveillance commis pour nuire à sa réputation, de l'autre, l'enquête aboutissait dernièrement à un classement sans suite du dossier, sans que l'on ait donc confondu un quelconque coupable ni clairement établi le pourquoi du comment de cette mystérieuse disparition, dans laquelle l'entreprise de pompes funèbres nie quoi qu'il en soit toute responsabilité.
Convaincue du contraire mais aussi d'avoir fait le nécessaire pour obtenir en vain des réponses à l'amiable, la famille du défunt devrait désormais assigner la société devant le tribunal de commerce.
C.R
Publié le vendredi 1 novembre 2013 à 09h11