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Un chef d'entreprise fonce en voiture sur ses salariés grévistes à Besançon
Le patron de l'entreprise de sous-traitance automobile Camelin à Besançon est soupçonné d'avoir blessé légèrement trois de ses salariés grévistes en fonçant en voiture dans les grilles à l'entrée de l'usine, a-t-on appris mardi auprès de la CGT.
Six plaintes ont été déposées par des salariés qui bloquaient l'entrée du site en raison d'un mouvement de grève dans le cadre des négociations salariales, ont indiqué la CGT et le parquet du tribunal de grande instance de Besançon.
Ils affirment que leur patron leur a foncé dessus en voiture. Trois d'entre eux ont été légèrement blessés, précise le syndicat.
"Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la grille pour le laisser passer, il a accéléré et a percuté la grille qui m'est tombée dessus. Depuis nous n'avons pas eu d'excuses de sa part", raconte un salarié, Yannick Dal-Masot, qui a reçu sept points de suture pour sa blessure à la tête.
"Il n'y a pas de dégradation corporelle grave, mais il est inadmissible que les salariés se fassent culbuter ainsi par leur patron", a déclaré à l'AFP Maxime Guillemin, secrétaire général du Doubs.
Le chef d'entreprise a indiqué aux enquêteurs ne pas avoir agi volontairement mais avoir fait une erreur de manoeuvre, blessant les salariés par inadvertance, a indiqué une source proche de l'enquête.
La direction de l'entreprise n'était pas joignable mardi après-midi. Elle a repris mardi les négociations avec ses salariés.
L. L.
Six plaintes ont été déposées par des salariés qui bloquaient l'entrée du site en raison d'un mouvement de grève dans le cadre des négociations salariales, ont indiqué la CGT et le parquet du tribunal de grande instance de Besançon.
Ils affirment que leur patron leur a foncé dessus en voiture. Trois d'entre eux ont été légèrement blessés, précise le syndicat.
"Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir la grille pour le laisser passer, il a accéléré et a percuté la grille qui m'est tombée dessus. Depuis nous n'avons pas eu d'excuses de sa part", raconte un salarié, Yannick Dal-Masot, qui a reçu sept points de suture pour sa blessure à la tête.
"Il n'y a pas de dégradation corporelle grave, mais il est inadmissible que les salariés se fassent culbuter ainsi par leur patron", a déclaré à l'AFP Maxime Guillemin, secrétaire général du Doubs.
Le chef d'entreprise a indiqué aux enquêteurs ne pas avoir agi volontairement mais avoir fait une erreur de manoeuvre, blessant les salariés par inadvertance, a indiqué une source proche de l'enquête.
La direction de l'entreprise n'était pas joignable mardi après-midi. Elle a repris mardi les négociations avec ses salariés.
L. L.
Publié le mercredi 9 février 2011 à 09h37