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Troubles du voisinage à Vesoul
240 logements dits "d'insertion", accueillant une population dite "en difficulté", le tout concentré dans 4 petites rues au coeur du vieux Vesoul : c'est beaucoup. C'est trop selon les autres habitants du centre ville vésulien.
Une pétition a été lancée en octobre dans ce quartier situé autour du Palais de Justice (photo ci-contre). L'objectif n'est pas de supprimer tout les logements sociaux, mais de demander à ce que ceux-ci soient mieux répartis dans Vesoul, voire dans toute la Haute-Saône. Le département compte en effet 60 logements de réinsertion et d'accompagnement; 40 d'entre eux sont situés dans les 4 rues vésuliennes précédemment citées.
Une forte concentration de "cas sociaux" qui n'a que des inconvénients : elle est gênante pour les voisins, et surtout elle ne favorise pas l'intégration des personnes en difficulté.
Les dégradations sont récurrentes dans ces quelques rues vésuliennes. Tags, feux de poubelles sont monnaie courante.
Sans parler du comportement agressif de certains locataires, ni du nombre de chiens errants qui favorise le sentiment d'insécurité des habitants du vieux Vesoul.
De là à dire que ces désagréments sont le fait des occupants des logements d'insertion, il n'y a qu'un pas qui a été aisément franchi par les vésuliens.
Pour la municipalité, le nombre important de logements sociaux dans le centre ville résulte de deux facteurs.
La faute revient en partie aux propriétaires qui préfèrent confier la location de leur logement à des associations venant en aide aux personnes en difficulté. Ils ont ainsi l'assurance de percevoir des loyers réguliers.
Une situation dont Alain Joyandet serait également responsable selon l'opposition, puisqu'il refuse la construction de nouveaux logements sociaux, dont Vesoul manque pourtant.
Le maire ayant entendu les plaintes des vésuliens, il a l'intention de mettre en place "une nouvelle concertation sur l'accueil des personnes en difficulté" en réunissant les associations et les pouvoirs publics.
En attendant des solutions, les habitants du vieux Vesoul devront prendre leur mal en patience, et faire preuve de compréhension envers leurs nombreux voisins "en difficulté".
R. Hingray
Une pétition a été lancée en octobre dans ce quartier situé autour du Palais de Justice (photo ci-contre). L'objectif n'est pas de supprimer tout les logements sociaux, mais de demander à ce que ceux-ci soient mieux répartis dans Vesoul, voire dans toute la Haute-Saône. Le département compte en effet 60 logements de réinsertion et d'accompagnement; 40 d'entre eux sont situés dans les 4 rues vésuliennes précédemment citées.
Une forte concentration de "cas sociaux" qui n'a que des inconvénients : elle est gênante pour les voisins, et surtout elle ne favorise pas l'intégration des personnes en difficulté.
Les dégradations sont récurrentes dans ces quelques rues vésuliennes. Tags, feux de poubelles sont monnaie courante.
Sans parler du comportement agressif de certains locataires, ni du nombre de chiens errants qui favorise le sentiment d'insécurité des habitants du vieux Vesoul.
De là à dire que ces désagréments sont le fait des occupants des logements d'insertion, il n'y a qu'un pas qui a été aisément franchi par les vésuliens.
Pour la municipalité, le nombre important de logements sociaux dans le centre ville résulte de deux facteurs.
La faute revient en partie aux propriétaires qui préfèrent confier la location de leur logement à des associations venant en aide aux personnes en difficulté. Ils ont ainsi l'assurance de percevoir des loyers réguliers.
Une situation dont Alain Joyandet serait également responsable selon l'opposition, puisqu'il refuse la construction de nouveaux logements sociaux, dont Vesoul manque pourtant.
Le maire ayant entendu les plaintes des vésuliens, il a l'intention de mettre en place "une nouvelle concertation sur l'accueil des personnes en difficulté" en réunissant les associations et les pouvoirs publics.
En attendant des solutions, les habitants du vieux Vesoul devront prendre leur mal en patience, et faire preuve de compréhension envers leurs nombreux voisins "en difficulté".
R. Hingray
Publié le mercredi 18 novembre 2009 à 15h16