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Tramway à Besançon : le pour et le contre
En 2012, Besançon disposera de sa première ligne de transport en commun en site propre. Le principe du TCSP est simple : faire circuler les véhicules sur des voies réservées et prioritaires par rapport à la voiture. Le principe est posé, reste à savoir quel type de véhicule utiliser sur cette ligne qui ira de l'hôpital Minjoz à la gare Viotte, en passant par Planoise, la Grette, le centre-ville et la place Flore (soit 10 km environ). Selon Jean-Claude Roy, vice-président du Grand Besançon en charge des transports, toutes les options restent ouvertes, "du bus au gaz au tramway en passant par le trolleybus".
Du côté des associations d'usagers, on a déjà fait sa religion. Tant pour l'Autab (1) que pour la Fnaut (2), le tramway, déclinable en tram-train, est la meilleure solution. "Les rues du centre-ville sont extrêmement étroites, argumente Jacques Fontaine, vice-président de l'Autab. Pour un véhicule lourd comme un trolley articulé, dirigé par la main humaine, cela présente des risques, contrairement à un tramway qui suit des rails sur une trajectoire calculée en fonction de la situation. De plus, Alstom, par exemple, peut fabriquer des véhicules de différentes largeurs. Là où un trolley ne peut pas passer, un tramway peut circuler. Ensuite, se pose la question de la capacité : un tramway peut transporter plus de monde qu'un trolleybus, d'ailleurs sa capacité est évolutive. Avec l'extension à venir des quartiers ouest, la population et donc les déplacements dans ce secteur vont aller en augmentant". "En 2012, un trolley serait suffisant. Mais le problème se poserait alors 3 ou 4 années plus tard", précise François Jeannin, président régional de la Fnaut. Autre argument avancé par l'Autab : "Les trams-trains bisontins pourraient desservir le tronçon Auxon – Viotte (…). Ainsi, nombre de Bisontins pourraient se rendre sans rupture de charge (NDLR : sans changer de véhicule) de leur domicile à la gare TGV d’Auxon".
Quant à la question du coût, les deux associations remarquent que les factures des récentes lignes de tramway ont évolué à la baisse : 15 millions d'euros à Bordeaux, entre 10 et 12 millions à Mulhouse, et même 7,5 millions à Fribourg. Donc, même si le tramway reste plus cher que le trolleybus, son coût n'est plus prohibitif pour Besançon.
Jean-Claude Roy juge que les propositions de la Fnaut constituent "une bonne contribution", tout en soulignant que, si l'option du tram-train était retenue", l'écartement des rails en centre-ville devrait être le même que sur la liaison Viotte-Auxon. Un élément technique – parmi bien d'autres – à prendre en compte avant que le choix définitif du tracé et du matériel roulant. Réponse attendue avant la fin de cette année.
(1) Association des usagers des transports de l'agglomération bisontine.
(2) Fédération nationale des association des usagers des transports .
Du côté des associations d'usagers, on a déjà fait sa religion. Tant pour l'Autab (1) que pour la Fnaut (2), le tramway, déclinable en tram-train, est la meilleure solution. "Les rues du centre-ville sont extrêmement étroites, argumente Jacques Fontaine, vice-président de l'Autab. Pour un véhicule lourd comme un trolley articulé, dirigé par la main humaine, cela présente des risques, contrairement à un tramway qui suit des rails sur une trajectoire calculée en fonction de la situation. De plus, Alstom, par exemple, peut fabriquer des véhicules de différentes largeurs. Là où un trolley ne peut pas passer, un tramway peut circuler. Ensuite, se pose la question de la capacité : un tramway peut transporter plus de monde qu'un trolleybus, d'ailleurs sa capacité est évolutive. Avec l'extension à venir des quartiers ouest, la population et donc les déplacements dans ce secteur vont aller en augmentant". "En 2012, un trolley serait suffisant. Mais le problème se poserait alors 3 ou 4 années plus tard", précise François Jeannin, président régional de la Fnaut. Autre argument avancé par l'Autab : "Les trams-trains bisontins pourraient desservir le tronçon Auxon – Viotte (…). Ainsi, nombre de Bisontins pourraient se rendre sans rupture de charge (NDLR : sans changer de véhicule) de leur domicile à la gare TGV d’Auxon".
Quant à la question du coût, les deux associations remarquent que les factures des récentes lignes de tramway ont évolué à la baisse : 15 millions d'euros à Bordeaux, entre 10 et 12 millions à Mulhouse, et même 7,5 millions à Fribourg. Donc, même si le tramway reste plus cher que le trolleybus, son coût n'est plus prohibitif pour Besançon.
Jean-Claude Roy juge que les propositions de la Fnaut constituent "une bonne contribution", tout en soulignant que, si l'option du tram-train était retenue", l'écartement des rails en centre-ville devrait être le même que sur la liaison Viotte-Auxon. Un élément technique – parmi bien d'autres – à prendre en compte avant que le choix définitif du tracé et du matériel roulant. Réponse attendue avant la fin de cette année.
(1) Association des usagers des transports de l'agglomération bisontine.
(2) Fédération nationale des association des usagers des transports .
Publié le mercredi 13 juin 2007 à 09h15