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Besançon : Tous les coups sont permis
En écho à ce que nous relations hier, apprenez aujourd'hui que dans le Doubs (et sans doute ailleurs) les voleurs ne sont pas les seuls à prendre un malsain plaisir à mettre des bâtons dans les roues des secouristes et autres soignants. Le comble étant que les individus dont on veut parler présentement l'ont fait avec encore moins de raisons...
Car oui, en faisant un effort, on peut à la limite comprendre que subtiliser de coûteux équipements de survie ait un intérêt (au-delà de tout bon sens moral, cela va sans dire). Par contre, la "logique" visant donc à s'attaquer directement à un professionnel de santé nous échappe totalement.
Jeudi dernier à la nuit tombée, c'est en effet ce qui s'est passé dans une rue du quartier bisontin de Planoise, où un infirmier venu prodiguer des soins à une patiente a été la cible de projectiles, à l'initiative d'un groupe de 5 à 10 personnes, d'après une collègue qui l'accompagnait.
Atteint au dos par trois fois (avant que des policiers de la BAC ne soient rapidement intervenus pour subir à sa place une averse de cailloux), l'homme d'une trentaine d'années, frappé par ce qui pourrait avoir été des tirs de pistolet à billes, s'en sera sorti avec une collection d'hématomes, objet d'un dépôt de plainte pour « violences sur personnes chargées d'une mission de service public » dont on ne sait depuis s'il a débouché sur l'interpellation de suspects.
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Car oui, en faisant un effort, on peut à la limite comprendre que subtiliser de coûteux équipements de survie ait un intérêt (au-delà de tout bon sens moral, cela va sans dire). Par contre, la "logique" visant donc à s'attaquer directement à un professionnel de santé nous échappe totalement.
Jeudi dernier à la nuit tombée, c'est en effet ce qui s'est passé dans une rue du quartier bisontin de Planoise, où un infirmier venu prodiguer des soins à une patiente a été la cible de projectiles, à l'initiative d'un groupe de 5 à 10 personnes, d'après une collègue qui l'accompagnait.
Atteint au dos par trois fois (avant que des policiers de la BAC ne soient rapidement intervenus pour subir à sa place une averse de cailloux), l'homme d'une trentaine d'années, frappé par ce qui pourrait avoir été des tirs de pistolet à billes, s'en sera sorti avec une collection d'hématomes, objet d'un dépôt de plainte pour « violences sur personnes chargées d'une mission de service public » dont on ne sait depuis s'il a débouché sur l'interpellation de suspects.
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Publié le jeudi 23 octobre 2014 à 12h05