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L'Etoile (39) : Rancœur acide
On dit des histoires d'amour qu'elles finissent mal, en général. Dans les larmes bien souvent, mais parfois aussi dans le sang et… l'acide, au détriment d'une idylle naissante. Comme ce vendredi soir dans la petite commune jurassienne de l'Etoile, près de Lons-le-Saunier, où une Bisontine de 50 ans en instance de divorce a agressé la nouvelle compagne de son mari, d'un jet d'acide chlorhydrique en plein visage et de coups de cutter.
Inconsolable à l'idée de perdre son homme, la quinquagénaire s'en était jusque là limitée au chantage affectif sur fond de menaces de suicide pour le ramener auprès d'elle. Ce qu'elle était d'ailleurs parvenue à faire dernièrement, mais qui, visiblement, n'aura pas suffi à son bonheur éphémère.
Prétextant vouloir récupérer leur chien au domicile de sa rivale, c'est ainsi avec la ferme intention de nuire à cette dernière que la future ex-épouse se serait en définitive présentée devant sa porte à la nuit tombée, avant effectivement de commettre l'irréparable.
Grièvement brûlée au visage sans toutefois avoir été défigurée, sa victime aura été transportée aux urgences de Lons-le-Saunier où elle était opérée samedi dans la matinée. Une intervention qui, en dépit de cicatrices, lui aurait permis de sortir dès hier de l'hôpital pour être entendue par les enquêteurs.
On ne saurait à l'inverse en dire autant de son assaillante, dont la santé mentale jugée incompatible avec la garde à vue a justifié un internement prolongé à l'hôpital psychiatrique de Saint-Ylie.
C.R
Inconsolable à l'idée de perdre son homme, la quinquagénaire s'en était jusque là limitée au chantage affectif sur fond de menaces de suicide pour le ramener auprès d'elle. Ce qu'elle était d'ailleurs parvenue à faire dernièrement, mais qui, visiblement, n'aura pas suffi à son bonheur éphémère.
Prétextant vouloir récupérer leur chien au domicile de sa rivale, c'est ainsi avec la ferme intention de nuire à cette dernière que la future ex-épouse se serait en définitive présentée devant sa porte à la nuit tombée, avant effectivement de commettre l'irréparable.
Grièvement brûlée au visage sans toutefois avoir été défigurée, sa victime aura été transportée aux urgences de Lons-le-Saunier où elle était opérée samedi dans la matinée. Une intervention qui, en dépit de cicatrices, lui aurait permis de sortir dès hier de l'hôpital pour être entendue par les enquêteurs.
On ne saurait à l'inverse en dire autant de son assaillante, dont la santé mentale jugée incompatible avec la garde à vue a justifié un internement prolongé à l'hôpital psychiatrique de Saint-Ylie.
C.R
Publié le mardi 9 juillet 2013 à 10h36