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Racket d'une personne âgée à Belfort
Quand on parle de racket, on pense souvent à une pratique limitée aux cours de récréation. Or les racketteurs ne s'en tiennent pas aux établissements scolaires : ils sont de plus en plus nombreux à prendre pour cible des adultes, et notamment des personnes âgées.
Un homme de 82 ans a ainsi été racketté mercredi dernier sur un parking de Belfort.
Alors qu'il se garait sur le parking du théâtre, l'octogénaire "a entendu un bruit, comme un caillou qui tombait sur [sa] voiture".
Il a expliqué à l'Est Républicain la suite des évènements : "La voiture derrière moi m'a suivi. Il y a avait trois personnes à l'intérieur. Un homme de 30-35 ans, français, de bonne présentation, est venu vers moi et m'a dit que je venais de rayer sa voiture en faisant gicler un caillou".
"J'ai regardé, il y avait bien des rayures, mais je ne voyais pas comment j'aurais pu les provoquer. L'homme a fait semblant d'appeler mon assurance, puis il a insisté en me disant que j'allais devoir payer. Quand j'ai répondu que je n'avais pas d'argent, il m'a dit qu'il allait appeler la police. A trois contre un, j'étais impressionné et j'ai traversé de la rue pour retirer de l'argent".
L'homme a donné 700 € en liquide à ses agresseurs.
Mardi, soit presqu'une semaine plus tard, il a décidé de porter plainte. Les policiers lui ont expliqué que ce genre de racket se développe de plus en plus à travers toute la France.
R. Hingray
Un homme de 82 ans a ainsi été racketté mercredi dernier sur un parking de Belfort.
Alors qu'il se garait sur le parking du théâtre, l'octogénaire "a entendu un bruit, comme un caillou qui tombait sur [sa] voiture".
Il a expliqué à l'Est Républicain la suite des évènements : "La voiture derrière moi m'a suivi. Il y a avait trois personnes à l'intérieur. Un homme de 30-35 ans, français, de bonne présentation, est venu vers moi et m'a dit que je venais de rayer sa voiture en faisant gicler un caillou".
"J'ai regardé, il y avait bien des rayures, mais je ne voyais pas comment j'aurais pu les provoquer. L'homme a fait semblant d'appeler mon assurance, puis il a insisté en me disant que j'allais devoir payer. Quand j'ai répondu que je n'avais pas d'argent, il m'a dit qu'il allait appeler la police. A trois contre un, j'étais impressionné et j'ai traversé de la rue pour retirer de l'argent".
L'homme a donné 700 € en liquide à ses agresseurs.
Mardi, soit presqu'une semaine plus tard, il a décidé de porter plainte. Les policiers lui ont expliqué que ce genre de racket se développe de plus en plus à travers toute la France.
R. Hingray
Publié le vendredi 5 novembre 2010 à 15h19