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"Quelque chose de mai 68" dans le mouvement contre les retraites
Le député socialiste du Doubs Pierre Moscovici a estimé mercredi qu'il y avait "quelque chose de mai 68" dans le mouvement de contestation contre la réforme des retraites, qui cristallise "toute une série de mécontentements".
"Je pense qu'il y a une révolte. Je pense qu'il y a quelque chose de mai 68 dans ce mouvement. Au départ c'est les retraites, un mouvement social assez classique puis petit à petit on assiste à la cristallisation de toute une série de mécontentements", a déclaré M. Moscovici sur France 24.
"Il y a une révolte de la jeunesse, une révolte sociale, un mécontentement de 70% des Français qui n'en peuvent plus de l'injustice de la politique menée depuis 2007", a-t-il poursuivi.
"Je suis très choqué de l'inertie du pouvoir. Nicolas Sarkozy se conduit comme un irresponsable", a-t-il ajouté.
"Le responsable du blocage s'appelle Nicolas Sarkozy. Ce président de la République, en tenant sur une ligne dure et provocatrice, est responsable des troubles de l'ordre public", a-t-il martelé, accusant le chef de l'Etat de "jouer sciemment la tension".
"Tout cela rentrera dans l'ordre tôt ou tard, nous ne sommes pas dans une sitation pré-insurrectionnelle, mais il restera une blessure", a poursuivi M. Moscovici.
"Nous avons un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy en 2012", a-t-il dit.
L. L.
"Je pense qu'il y a une révolte. Je pense qu'il y a quelque chose de mai 68 dans ce mouvement. Au départ c'est les retraites, un mouvement social assez classique puis petit à petit on assiste à la cristallisation de toute une série de mécontentements", a déclaré M. Moscovici sur France 24.
"Il y a une révolte de la jeunesse, une révolte sociale, un mécontentement de 70% des Français qui n'en peuvent plus de l'injustice de la politique menée depuis 2007", a-t-il poursuivi.
"Je suis très choqué de l'inertie du pouvoir. Nicolas Sarkozy se conduit comme un irresponsable", a-t-il ajouté.
"Le responsable du blocage s'appelle Nicolas Sarkozy. Ce président de la République, en tenant sur une ligne dure et provocatrice, est responsable des troubles de l'ordre public", a-t-il martelé, accusant le chef de l'Etat de "jouer sciemment la tension".
"Tout cela rentrera dans l'ordre tôt ou tard, nous ne sommes pas dans une sitation pré-insurrectionnelle, mais il restera une blessure", a poursuivi M. Moscovici.
"Nous avons un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy en 2012", a-t-il dit.
L. L.
Publié le jeudi 21 octobre 2010 à 11h21