<< Les dernières actualités de Besançon
Municipales : voici les dossiers "chauds" de la campagne
Année d'élections municipales, 2008 s'annonce propice à de grands débats à Besançon. Sur l'urbanisme, le cadre de vie, les transports, l'économie, le tourisme, nous vous livrons quelques points de repère en attendant d'y revenir plus en détail lors des prochaines éditions de L'Hebdo de Besançon.
1. La fronde des quartiers
Le Plan local d'urbanisme n'a pas fini de susciter des remous. Dans plusieurs quartiers (Chaprais, Vaîtes, Montboucons principalement), la pilule ne passe pas et on peste toujours contre les constructions annoncées, accusées par avance de défigurer le paysage. Cinq associations viennent d'ailleurs de se regrouper au sein d'un même collectif.
2. Transports et stationnement, éternels casse-tête
Développer les transports en commun, promouvoir les "modes doux" (bus, vélo, marche), limiter l'usage de la voiture en ville… A quelques nuances près, un consensus s'est installé et le succès de "Vélo'cité" symbolise ce changement de mentalité. Néanmoins, des questions demeurent. Faut-il créer d'autres parkings-relais, après ceux de Micropolis et de Temis ? Pour le futur Transport en commun en site propre (TCSP) quel matériel choisir (tramway ou trolleybus ?) et comment desservir le centre-ville ? Comment améliorer le stationnement et la fluidité de la circulation ?
3. Les grands chantiers du centre-ville
Achèvement du complexe Marché-Beaux-Arts, rénovation des places de la Révolution et Pasteur, mise en valeur du square Castan, lancement du projet de la Cité des arts : durant son mandat, Jean-Louis Fousseret aura mis le paquet sur le centre-ville. Si les réussites architecturales sont le plus souvent saluées, d'aucuns ne manquent pas de souligner que la Boucle a perdu un peu de son âme…
4. Une vie économique en clair-obscur
Au rayon des succès, l'équipe municipale sortante ne manquera pas de souligner celui de Temis. Les constructions se succèdent et plusieurs centaines d'emplois y ont été créés en quelques années. De même, la zone commerciale de Châteaufarine poursuit son développement. Au détriment du centre-ville ? Malgré des initiatives telles que Freepass ou le chèque déplacement, censées faciliter l'accès des acheteurs à la Boucle, le centre ne fait plus recette.
5. Unesco : dans l'attente du verdict
C'est le 14 juillet que Besançon saura si son jour de gloire est arrivé. L'Unesco révélera alors si le réseau Vauban intégrera le patrimoine mondial de l'humanité. Pour la capitale franc-comtoise, l'enjeu est de taille puisque le label Unesco est à coup sûr synonyme d'une hausse de la fréquentation touristique, de l'ordre de 25 %. En revanche, un échec serait lourd à encaisser pour Besançon, figure de proue du réseau. Du côté de la mairie, on fait part de son optimisme, mais en sourdine seulement, au cas où…
6. Une démocratie participative à inventer
A Besançon, la démocratie de proximité existe par le conseil des sages, par le conseil des jeunes et par les 13 conseils de quartier. Le bilan de ces derniers, créés il y a un peu plus de 10 ans, est mi-figue, mi-raisin. Autant certains s'avèrent très actifs, autant d'autres sont en demi-sommeil. Des voix s'élèvent aussi pour regretter que leur rôle se limite à émettre quelques propositions et à être simplement consultés pour les grands projets concernant les quartiers. Doit-on alors tendre vers des conseils de quartier plus autonomes, aptes à gérer un budget et à prendre des décisions dans des domaines bien précis ?
1. La fronde des quartiers
Le Plan local d'urbanisme n'a pas fini de susciter des remous. Dans plusieurs quartiers (Chaprais, Vaîtes, Montboucons principalement), la pilule ne passe pas et on peste toujours contre les constructions annoncées, accusées par avance de défigurer le paysage. Cinq associations viennent d'ailleurs de se regrouper au sein d'un même collectif.
2. Transports et stationnement, éternels casse-tête
Développer les transports en commun, promouvoir les "modes doux" (bus, vélo, marche), limiter l'usage de la voiture en ville… A quelques nuances près, un consensus s'est installé et le succès de "Vélo'cité" symbolise ce changement de mentalité. Néanmoins, des questions demeurent. Faut-il créer d'autres parkings-relais, après ceux de Micropolis et de Temis ? Pour le futur Transport en commun en site propre (TCSP) quel matériel choisir (tramway ou trolleybus ?) et comment desservir le centre-ville ? Comment améliorer le stationnement et la fluidité de la circulation ?
3. Les grands chantiers du centre-ville
Achèvement du complexe Marché-Beaux-Arts, rénovation des places de la Révolution et Pasteur, mise en valeur du square Castan, lancement du projet de la Cité des arts : durant son mandat, Jean-Louis Fousseret aura mis le paquet sur le centre-ville. Si les réussites architecturales sont le plus souvent saluées, d'aucuns ne manquent pas de souligner que la Boucle a perdu un peu de son âme…
4. Une vie économique en clair-obscur
Au rayon des succès, l'équipe municipale sortante ne manquera pas de souligner celui de Temis. Les constructions se succèdent et plusieurs centaines d'emplois y ont été créés en quelques années. De même, la zone commerciale de Châteaufarine poursuit son développement. Au détriment du centre-ville ? Malgré des initiatives telles que Freepass ou le chèque déplacement, censées faciliter l'accès des acheteurs à la Boucle, le centre ne fait plus recette.
5. Unesco : dans l'attente du verdict
C'est le 14 juillet que Besançon saura si son jour de gloire est arrivé. L'Unesco révélera alors si le réseau Vauban intégrera le patrimoine mondial de l'humanité. Pour la capitale franc-comtoise, l'enjeu est de taille puisque le label Unesco est à coup sûr synonyme d'une hausse de la fréquentation touristique, de l'ordre de 25 %. En revanche, un échec serait lourd à encaisser pour Besançon, figure de proue du réseau. Du côté de la mairie, on fait part de son optimisme, mais en sourdine seulement, au cas où…
6. Une démocratie participative à inventer
A Besançon, la démocratie de proximité existe par le conseil des sages, par le conseil des jeunes et par les 13 conseils de quartier. Le bilan de ces derniers, créés il y a un peu plus de 10 ans, est mi-figue, mi-raisin. Autant certains s'avèrent très actifs, autant d'autres sont en demi-sommeil. Des voix s'élèvent aussi pour regretter que leur rôle se limite à émettre quelques propositions et à être simplement consultés pour les grands projets concernant les quartiers. Doit-on alors tendre vers des conseils de quartier plus autonomes, aptes à gérer un budget et à prendre des décisions dans des domaines bien précis ?
Publié le mercredi 2 janvier 2008 à 13h39