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Météo : Après la pluie, enfin le beau temps ?
Les caprices du temps ont finalement eu un impact mitigé sur le tourisme, au mois de juillet. Les activités de plein-air souffrent, les terrasses des cafés ne font pas le plein, mais certains sites bisontins, comme les musées, tirent leur épingle du jeu. Les professionnels du tourisme comptent maintenant sur un mois d’août ensoleillé…
Aux dires des experts en météorologie, les sautes d’humeurs climatiques que nous vivons actuellement n’ont rien d’exceptionnelles. Il faut certes remonter loin dans le temps pour retrouver un mois de juillet aussi pluvieux, mais les intempéries qui secouent la France entière n’ont rien d’anormal et n’émeuvent en tout cas pas les climatologues. D’une région à l’autre, en matière de tourisme, les conséquences liées au climat sont variables. Face aux intempéries certains secteurs d’activité s’en sortent mieux que d’autres. Ce constat national vaut pour la Franche-Comté. Si bottes en caoutchouc l l l
l l l et parapluies alourdissent les bagages des vacanciers, les intempéries n'ont pas encore douché les espoirs des professionnels, qui continuent à tabler sur une bonne
saison d'été.
Il est certain cependant que la météo exécrable (voir chiffres page ci-contre) du mois de juillet a plombé l'activité touristique dans la région. Mais Besançon intra muros, portée par l’événementiel et les musées, a su tirer son épingle du jeu. La seconde édition de "Doubs été" reste un franc succès et l’année Vauban attire encore bon nombre de touristes étrangers. Il reste que la fréquentation des terrasses de cafés en ville a globalement chuté par rapport aux années précédentes. Les professionnels interrogés évoquent “une saison plutôt triste” et attendent “un mois d’août plus ensoleillé. Si les établissements haut de gamme s'en sortent plutôt bien, les activités de plein air sont les premières victimes. Ainsi, dans les campings et les centres nautiques des environs, les chutes de fréquentation, les annulations et les départs anticipés sont une réalité”, d’après l’UMIH (Union des métiers et industries de l’hôtellerie) Les touristes s’adaptent cependant au quotidien et font contre mauvaise fortune bon cœur. A Besançon, la pluie remplit les musées et le soleil les rues du centre ville. La très forte progression de la fréquentation des sites culturels semble déjà sauver la saison bisontine. Le tourisme urbain, déjà traditionnellement peu sensible aux aléas climatiques, se maintient finalement en bonne forme. On ne peut pas en dire autant du tourisme de campagne et de moyenne montagne. Les touristes ont tendance à fuir les intempéries en se repliant massivement dans les zones urbaines. Les randonneurs privilégient les circuits courts et se tournent vers des modes d’hébergement urbains, au détriment des campings et de l’hébergement rural. Le bilan hôtelier dans le Doubs est donc mitigé. “Si l’hôtellerie de chaîne et de charme progresse, elle se fait au détriment de la petite hôtellerie familiale et des gîtes ruraux”, selon l’UMIH.
Aux dires des experts en météorologie, les sautes d’humeurs climatiques que nous vivons actuellement n’ont rien d’exceptionnelles. Il faut certes remonter loin dans le temps pour retrouver un mois de juillet aussi pluvieux, mais les intempéries qui secouent la France entière n’ont rien d’anormal et n’émeuvent en tout cas pas les climatologues. D’une région à l’autre, en matière de tourisme, les conséquences liées au climat sont variables. Face aux intempéries certains secteurs d’activité s’en sortent mieux que d’autres. Ce constat national vaut pour la Franche-Comté. Si bottes en caoutchouc l l l
l l l et parapluies alourdissent les bagages des vacanciers, les intempéries n'ont pas encore douché les espoirs des professionnels, qui continuent à tabler sur une bonne
saison d'été.
Il est certain cependant que la météo exécrable (voir chiffres page ci-contre) du mois de juillet a plombé l'activité touristique dans la région. Mais Besançon intra muros, portée par l’événementiel et les musées, a su tirer son épingle du jeu. La seconde édition de "Doubs été" reste un franc succès et l’année Vauban attire encore bon nombre de touristes étrangers. Il reste que la fréquentation des terrasses de cafés en ville a globalement chuté par rapport aux années précédentes. Les professionnels interrogés évoquent “une saison plutôt triste” et attendent “un mois d’août plus ensoleillé. Si les établissements haut de gamme s'en sortent plutôt bien, les activités de plein air sont les premières victimes. Ainsi, dans les campings et les centres nautiques des environs, les chutes de fréquentation, les annulations et les départs anticipés sont une réalité”, d’après l’UMIH (Union des métiers et industries de l’hôtellerie) Les touristes s’adaptent cependant au quotidien et font contre mauvaise fortune bon cœur. A Besançon, la pluie remplit les musées et le soleil les rues du centre ville. La très forte progression de la fréquentation des sites culturels semble déjà sauver la saison bisontine. Le tourisme urbain, déjà traditionnellement peu sensible aux aléas climatiques, se maintient finalement en bonne forme. On ne peut pas en dire autant du tourisme de campagne et de moyenne montagne. Les touristes ont tendance à fuir les intempéries en se repliant massivement dans les zones urbaines. Les randonneurs privilégient les circuits courts et se tournent vers des modes d’hébergement urbains, au détriment des campings et de l’hébergement rural. Le bilan hôtelier dans le Doubs est donc mitigé. “Si l’hôtellerie de chaîne et de charme progresse, elle se fait au détriment de la petite hôtellerie familiale et des gîtes ruraux”, selon l’UMIH.
Publié le mercredi 1 août 2007 à 07h42