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Mauvaise note pour le commissariat de Besançon
Le commissariat de Besançon est montré du doigt par Jean-Marie Delarue, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, dans le Journal Officiel du jeudi 29 octobre. Depuis l'été 2008, celui-ci est chargé de l'inspection de plus de 5800 lieux d'enfermement (prisons, centres de rétention, hôpitaux psychiatrique, etc).
A Besançon, ce sont les locaux de garde à vue qui ont interpellé le contrôleur général. Ceux-ci ont été jugés "vétustes" : "les personnes en garde à vue sont dans l'incapacité d'effectuer une toilette". Il n'y a en effet pas d'accès à l'eau dans ces locaux.
Les conditions de garde à vue au commissariat ne sont pas non plus au goût de M. Delarue. Le soutien-gorge et les lunettes sont automatiquement retirés aux occupants de ces locaux : cela a été qualifié d'"atteinte à la dignité" par le contrôleur général. Celui-ci a également regretté que "la confidentialité des entretiens avec médecins et avocat [ne soit] pas assurée".
Deuxième commissariat français à s'attirer les foudres du contrôleur général des lieux de privations de liberté, celui de Besançon va devoir redresser la barre.
Ceci dit, l'inconfort des gardes à vue bisontines ne semble pas déranger les multiples délinquants, voleurs et agresseurs de la ville qui n'hésitent pas à récidiver.
R. Hingray
A Besançon, ce sont les locaux de garde à vue qui ont interpellé le contrôleur général. Ceux-ci ont été jugés "vétustes" : "les personnes en garde à vue sont dans l'incapacité d'effectuer une toilette". Il n'y a en effet pas d'accès à l'eau dans ces locaux.
Les conditions de garde à vue au commissariat ne sont pas non plus au goût de M. Delarue. Le soutien-gorge et les lunettes sont automatiquement retirés aux occupants de ces locaux : cela a été qualifié d'"atteinte à la dignité" par le contrôleur général. Celui-ci a également regretté que "la confidentialité des entretiens avec médecins et avocat [ne soit] pas assurée".
Deuxième commissariat français à s'attirer les foudres du contrôleur général des lieux de privations de liberté, celui de Besançon va devoir redresser la barre.
Ceci dit, l'inconfort des gardes à vue bisontines ne semble pas déranger les multiples délinquants, voleurs et agresseurs de la ville qui n'hésitent pas à récidiver.
R. Hingray
Publié le vendredi 30 octobre 2009 à 11h07