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Les effets insoupçonnés de la canicule
La canicule que connaît la France depuis vendredi a dopé les ventes de glace, qui retrouvent des couleurs après la météo morose du début d'été, mais a surtout fait exploser la demande de crème solaire et d'insecticides, révèlent lundi les sociétés Metnext et Climpact.
"Normalement à la mi-août, il fait 25 degrés l'après-midi. La semaine dernière, on était plutôt dans les 30/31 degrés et ces chiffres se répercutent forcément sur les ventes de certains produits", explique un consultant spécialisé dans l'analyse de la météo pour aider les entreprises à s'y adapter. Selon lui, les ventes de glace ont augmenté de 50% la semaine dernière par rapport à l'année d'avant. C'est "le meilleur chiffre depuis juillet 2006".
"La première réaction à des températures très excessives comme celles-ci, c'est la protection", selon un autre expert, qui note de son côté une explosion des Ventes de produits solaires (+25% la semaine dernière et +59% attendus cette semaine) et des insecticides (+36% la semaine dernière et +35% attendus).
C'est un bond de 70% qu'ont enregistré les ventes d'insecticides la semaine dernière, voire de 100% dans certaines régions. "Après un mois de juillet très humide favorable au développement des insectes (mouches, moustiques, guêpes)", la forte chaleur fait que "les gens portent des tenues plus légères, sont donc plus exposés, et surtout dorment avec les fenêtres ouvertes".
Les consultants font également état d'une forte augmentation de la consommation de crème solaire (+50%) mais, selon eux, elle ne se traduira pas forcément en termes de vente, car "la saison touchant presque à sa fin, les gens préfèrent finir le tube qu'ils ont acheté".
Sans surprises, les boissons, notamment les eaux minérales, les sirops et les concentrés d'agrumes, profitent de la chaleur et leurs ventes ont augmenté de 20% à 30% selon les études. "Une augmentation de cet ordre représente plusieurs dizaines de millions de litres et peut vite devenir un problème d'un point de vue logistique", prévient Cédric Flecher.
Les bières, sodas et boissons apéritives alcoolisées ne voient pas en revanche leurs ventes décoller car ils restent "moins désaltérants", explique le consultant.
Et du côté des produits lésés par les fortes températures, on retrouve, aux côtés des soupes et potages, le chocolat, car le produit résiste mal à la chaleur.
AFP
"Normalement à la mi-août, il fait 25 degrés l'après-midi. La semaine dernière, on était plutôt dans les 30/31 degrés et ces chiffres se répercutent forcément sur les ventes de certains produits", explique un consultant spécialisé dans l'analyse de la météo pour aider les entreprises à s'y adapter. Selon lui, les ventes de glace ont augmenté de 50% la semaine dernière par rapport à l'année d'avant. C'est "le meilleur chiffre depuis juillet 2006".
"La première réaction à des températures très excessives comme celles-ci, c'est la protection", selon un autre expert, qui note de son côté une explosion des Ventes de produits solaires (+25% la semaine dernière et +59% attendus cette semaine) et des insecticides (+36% la semaine dernière et +35% attendus).
C'est un bond de 70% qu'ont enregistré les ventes d'insecticides la semaine dernière, voire de 100% dans certaines régions. "Après un mois de juillet très humide favorable au développement des insectes (mouches, moustiques, guêpes)", la forte chaleur fait que "les gens portent des tenues plus légères, sont donc plus exposés, et surtout dorment avec les fenêtres ouvertes".
Les consultants font également état d'une forte augmentation de la consommation de crème solaire (+50%) mais, selon eux, elle ne se traduira pas forcément en termes de vente, car "la saison touchant presque à sa fin, les gens préfèrent finir le tube qu'ils ont acheté".
Sans surprises, les boissons, notamment les eaux minérales, les sirops et les concentrés d'agrumes, profitent de la chaleur et leurs ventes ont augmenté de 20% à 30% selon les études. "Une augmentation de cet ordre représente plusieurs dizaines de millions de litres et peut vite devenir un problème d'un point de vue logistique", prévient Cédric Flecher.
Les bières, sodas et boissons apéritives alcoolisées ne voient pas en revanche leurs ventes décoller car ils restent "moins désaltérants", explique le consultant.
Et du côté des produits lésés par les fortes températures, on retrouve, aux côtés des soupes et potages, le chocolat, car le produit résiste mal à la chaleur.
AFP
Publié le mercredi 22 août 2012 à 11h37