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Le vaccin nouveau est arrivé!
Annoncé depuis plusieurs mois, le vaccin contre la grippe A est enfin arrivé en France. Cela signifie-t-il que les nombreuses interrogations qui entouraient ce vaccin sont résolues? Et bien... pas vraiment...
Il reste en effet quelques ajustements à définir. Le nombre d'injections nécessaires par exemple. Une seule dose peut suffire, mais deux seraient peut-être préférables : des évaluations sont encore en cours.
Quelques incertitudes concernant les effets secondaires planent toujours. Les spécialistes assurent toutefois que ce vaccin a été testé autant de fois que n'importe quel autre vaccin pour la grippe, et qu'il est sans danger. La seul maladie auto-immune qui pourrait être provoquée par le vaccin (et ce n'est pas une certitude), est le syndrome de Guillain Barré. Mais celui-ci étant également un effet secondaire de la grippe A, se faire vacciner ne multiplie pas les risques de l'attraper.
Plusieurs vaccins sont par ailleurs disponibles. Un britannique, un suisse, un américain, et un français. Tous protègent contre la grippe A, mais pas de la même manière. Ainsi Baxter, le vaccin américain, n'est pas recommandé pour la vaccination des bébés et des femmes enceintes car il est très immunogène (c'est-à-dire qu'il peut provoquer d'importantes réactions immunitaires).
La vaccination est malgré tout fortement recommandée par les médecins, et plus encore par le gouvernement. Depuis hier, les soignants des hôpitaux sont traités en priorité. Le reste de la population pourra à son tour se faire vacciner après le 5 novembre, selon l'ordre de priorité défini par le gouvernement.
Chaque assuré recevra de la CPAM un bon indiquant le centre de vaccination dans lequel il doit se rendre.
Cette injection reste pour l'instant facultative. Moins d'un tiers des français envisage d'ailleurs de se faire vacciner. Un chiffre guère plus élevé dans les professions médicales : 51% des médecins sont favorables au vaccin, et seulement 26% des infirmières*.
Les français seraient-il trop insouciants, ou au contraire très prudents?
* Sondage publié le 24 septembre par TNS/Sofres/Europe 1
Laure Godey
Il reste en effet quelques ajustements à définir. Le nombre d'injections nécessaires par exemple. Une seule dose peut suffire, mais deux seraient peut-être préférables : des évaluations sont encore en cours.
Quelques incertitudes concernant les effets secondaires planent toujours. Les spécialistes assurent toutefois que ce vaccin a été testé autant de fois que n'importe quel autre vaccin pour la grippe, et qu'il est sans danger. La seul maladie auto-immune qui pourrait être provoquée par le vaccin (et ce n'est pas une certitude), est le syndrome de Guillain Barré. Mais celui-ci étant également un effet secondaire de la grippe A, se faire vacciner ne multiplie pas les risques de l'attraper.
Plusieurs vaccins sont par ailleurs disponibles. Un britannique, un suisse, un américain, et un français. Tous protègent contre la grippe A, mais pas de la même manière. Ainsi Baxter, le vaccin américain, n'est pas recommandé pour la vaccination des bébés et des femmes enceintes car il est très immunogène (c'est-à-dire qu'il peut provoquer d'importantes réactions immunitaires).
La vaccination est malgré tout fortement recommandée par les médecins, et plus encore par le gouvernement. Depuis hier, les soignants des hôpitaux sont traités en priorité. Le reste de la population pourra à son tour se faire vacciner après le 5 novembre, selon l'ordre de priorité défini par le gouvernement.
Chaque assuré recevra de la CPAM un bon indiquant le centre de vaccination dans lequel il doit se rendre.
Cette injection reste pour l'instant facultative. Moins d'un tiers des français envisage d'ailleurs de se faire vacciner. Un chiffre guère plus élevé dans les professions médicales : 51% des médecins sont favorables au vaccin, et seulement 26% des infirmières*.
Les français seraient-il trop insouciants, ou au contraire très prudents?
* Sondage publié le 24 septembre par TNS/Sofres/Europe 1
Laure Godey
Publié le mercredi 21 octobre 2009 à 11h29