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Lons-le-Saunier (39) : Le travailleur illégal marocain a eu la main sciée
C'est en 2015 que l'affaire débute avec un triste accident du travail. Ce jour de septembre 2015, un homme amène à l'hôpital un de ses employés pour une blessure assez grave. Le problème est en effet sérieux puisque l'ouvrier a des tendons de la main sectionnés.
Mais, après relecture des pièces du dossier médical, il s'avère aussi que le blessé est en situation irrégulière en France. Tout porte à croire que son travail n'est donc pas déclaré !
Rapidement, l'Urssaf, l'inspection du travail et la police de l'air et des frontières font une descente à Lons-le-Saunier, sur les lieux de l'accident.
Ce qu'ils découvrent est épouvantable ! Non seulement, le gérant de la scierie exploite des hommes, des jeunes Marocains, en situation irrégulière mais en plus il les force à utiliser des machines obsolètes et dangereuses. En tout étant de cause, les normes de sécurité ne sont pas respectées sur ce lieu de travail.
L'enquête a montré que des salariés logeaient dans une maison en piteux état, non loin de leur lieu de travail. Les hommes devaient travailler plus de 50 heures par semaine pour une paie tournant autour des 1000€ - le tout non déclaré bien évidemment.
Le gérant de cette scierie infernale a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 ferme pour avoir employé une vingtaine de travailleurs sans papier et les avoir exposés à de nombreux risques pour la santé.
Mais, après relecture des pièces du dossier médical, il s'avère aussi que le blessé est en situation irrégulière en France. Tout porte à croire que son travail n'est donc pas déclaré !
Rapidement, l'Urssaf, l'inspection du travail et la police de l'air et des frontières font une descente à Lons-le-Saunier, sur les lieux de l'accident.
Ce qu'ils découvrent est épouvantable ! Non seulement, le gérant de la scierie exploite des hommes, des jeunes Marocains, en situation irrégulière mais en plus il les force à utiliser des machines obsolètes et dangereuses. En tout étant de cause, les normes de sécurité ne sont pas respectées sur ce lieu de travail.
L'enquête a montré que des salariés logeaient dans une maison en piteux état, non loin de leur lieu de travail. Les hommes devaient travailler plus de 50 heures par semaine pour une paie tournant autour des 1000€ - le tout non déclaré bien évidemment.
Le gérant de cette scierie infernale a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 ferme pour avoir employé une vingtaine de travailleurs sans papier et les avoir exposés à de nombreux risques pour la santé.
Publié le jeudi 26 janvier 2017 à 09h39