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Le scanner corporel débarque dans les aéroports français
Pour la première fois, un scanner corporel est testé dans un aéroport français, en l'occurrence celui de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Le scanner corporel ressemble à une cabine en verre, dans laquelle pénètre le passager. Celui-ci est ensuite passé au crible par des ondes millimétriques : "Avec ce système, on peut voir tout objet figurant sous les vêtements. Les ondes se réfléchissent sur la surface de la peau. Il n'y a aucune pénétration dans le corps humain" a expliqué Patrick Gandil, le directeur général de l'aviation civile.
Il a ajouté que "l'appareil constitue une image holographique du passager, asexuée. Il ne donne pas une très bonne image. Il ne faut pas faire de confusion avec le scanner à rayons qui fournit quasiment une photographie".
Cette image holographique est envoyée dans une pièce fermée, située en sous-sol. Deux contrôles sont alors effectués : l'un par un ordinateur, et l'autre par un opérateur du même sexe que le passager contrôlé. Si un objet suspect apparaît sur l'image, un schéma mentionnant les parties du corps à contrôler est envoyé aux employés en charge des palpations.
Dans tous les cas, les images sont détruites, et aucun double n'est conservé.
Actuellement, seuls les passagers volontaires sont testés. Le contrôle par scanner corporel pourrait toutefois devenir obligatoire sur les vols en direction des Etats-Unis, dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité après l'attentat manqué contre un avion américain à Noël.
Une nouvelle loi sur le sujet doit prochainement être votée.
Dès aujourd'hui, la Ligue des Droits de l'Homme met en garde contre une "généralisation" de cette technique, qui s'apparente selon elle à une "atteinte à l'intimité et à la vie privée équivalente à une fouille intégrale".
Laure Godey
Le scanner corporel ressemble à une cabine en verre, dans laquelle pénètre le passager. Celui-ci est ensuite passé au crible par des ondes millimétriques : "Avec ce système, on peut voir tout objet figurant sous les vêtements. Les ondes se réfléchissent sur la surface de la peau. Il n'y a aucune pénétration dans le corps humain" a expliqué Patrick Gandil, le directeur général de l'aviation civile.
Il a ajouté que "l'appareil constitue une image holographique du passager, asexuée. Il ne donne pas une très bonne image. Il ne faut pas faire de confusion avec le scanner à rayons qui fournit quasiment une photographie".
Cette image holographique est envoyée dans une pièce fermée, située en sous-sol. Deux contrôles sont alors effectués : l'un par un ordinateur, et l'autre par un opérateur du même sexe que le passager contrôlé. Si un objet suspect apparaît sur l'image, un schéma mentionnant les parties du corps à contrôler est envoyé aux employés en charge des palpations.
Dans tous les cas, les images sont détruites, et aucun double n'est conservé.
Actuellement, seuls les passagers volontaires sont testés. Le contrôle par scanner corporel pourrait toutefois devenir obligatoire sur les vols en direction des Etats-Unis, dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité après l'attentat manqué contre un avion américain à Noël.
Une nouvelle loi sur le sujet doit prochainement être votée.
Dès aujourd'hui, la Ligue des Droits de l'Homme met en garde contre une "généralisation" de cette technique, qui s'apparente selon elle à une "atteinte à l'intimité et à la vie privée équivalente à une fouille intégrale".
Laure Godey
Publié le mardi 23 février 2010 à 09h56