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Le père est aussi le grand-père (Belfort)
L'homme jugé aujourd'hui à Belfort est le père de son petit-fils. Autrement dit, un enfant est né de la relation incestueuse de ce sexagénaire avec sa fille, âgée seulement de 15 ans lors de la naissance du bébé.
Une liaison qui s'apparente plus à un viol, et qui n'est pas la seule agression sexuelle reprochée au prévenu...
L'homme a toujours aimé les très jeunes filles.
A 36 ans, il a épousé une adolescente de 15 ans, devenue depuis la mère de ses six enfants. Vingt ans plus tard, alors quinquagénaire, l'homme a cette fois eu une relation avec une jeune fille de 18 ans.
Jusque là, rien de vraiment répréhensible.
Mais l'année dernière, l'une des filles du prévenu, alors âgée de 17 ans, a révélé qu'elle avait été abusée par son père pendant 5 ans, et qu'un petit garçon était né de cette union. Les faits ont d'ailleurs cessé après la naissance du bébé.
Le père de famille s'est ensuite rabattu sur une autre de ses filles, avec qui il a eu une ou deux relations sexuelles.
Les deux soeurs ont porté plainte en même temps.
L'homme, aujourd'hui âgé de 61 ans, a reconnu tout les faits dont ses filles l'accusent. Mais il s'est également trouvé de nombreuses excuses...
Selon lui, les premiers attouchements n'étaient que des "câlins, des caresses normales entre un père et ses enfants".
Il qualifie ensuite les relations qu'il a entretenu avec au moins deux de ses enfants de "flirts", de "décisions de couple"...
Quant au viol de sa seconde fille, l'homme tente de le justifier par son asthme, son état d'ivresse... De façon générale, la situation dans lequel se retrouve l'accusé a été provoquée par les victimes elles-même, par sa femme, par les services sociaux, etc.
Ces excuses suffiront-elles devant les tribunaux? Réponse ce soir...
R. Hingray
Une liaison qui s'apparente plus à un viol, et qui n'est pas la seule agression sexuelle reprochée au prévenu...
L'homme a toujours aimé les très jeunes filles.
A 36 ans, il a épousé une adolescente de 15 ans, devenue depuis la mère de ses six enfants. Vingt ans plus tard, alors quinquagénaire, l'homme a cette fois eu une relation avec une jeune fille de 18 ans.
Jusque là, rien de vraiment répréhensible.
Mais l'année dernière, l'une des filles du prévenu, alors âgée de 17 ans, a révélé qu'elle avait été abusée par son père pendant 5 ans, et qu'un petit garçon était né de cette union. Les faits ont d'ailleurs cessé après la naissance du bébé.
Le père de famille s'est ensuite rabattu sur une autre de ses filles, avec qui il a eu une ou deux relations sexuelles.
Les deux soeurs ont porté plainte en même temps.
L'homme, aujourd'hui âgé de 61 ans, a reconnu tout les faits dont ses filles l'accusent. Mais il s'est également trouvé de nombreuses excuses...
Selon lui, les premiers attouchements n'étaient que des "câlins, des caresses normales entre un père et ses enfants".
Il qualifie ensuite les relations qu'il a entretenu avec au moins deux de ses enfants de "flirts", de "décisions de couple"...
Quant au viol de sa seconde fille, l'homme tente de le justifier par son asthme, son état d'ivresse... De façon générale, la situation dans lequel se retrouve l'accusé a été provoquée par les victimes elles-même, par sa femme, par les services sociaux, etc.
Ces excuses suffiront-elles devant les tribunaux? Réponse ce soir...
R. Hingray
Publié le mardi 24 novembre 2009 à 10h58