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Le fils meurtrier devant la justice à Besançon
Les circonstances de l'assassinat d'un homme par son fils mardi ont pu être précisées hier, le meurtrier ayant été déféré au parquet.
Le fils de 35 ans s'est rendu au domicile de ses parents rue des Cras à Besançon. Il a tenté d'étrangler son père et a violemment cogné la tête de celui-ci contre le sol, provoquant son décès. Le sexagénaire, faible et malade, ne s'est apparemment pas défendu. Le tout s'est déroulé sous les yeux de la mère.
Une voisine alertée par des cris a prévenu les secours. Ceux-ci n'ont eu aucun mal à retrouver le meurtrier assis en bas de l'immeuble, son calme retrouvé.
Le trentenaire souffre de troubles bipolaires (ou maniaco-dépressifs selon l'ancienne appellation). Il a été hospitalisé en établissement psychiatrique 130 fois au cours des 10 dernières années, tantôt en placement d'office, tantôt en internement libre.
Il présente en outre une forte addiction à l'alcool. Mardi, lors de son interpellation, l'homme avait d'ailleurs un taux de 1,22 g d'alcool par litre de sang.
La mésentente entre le Bisontin et ses parents remonte à l'automne dernier. Le fils leur avait alors avoué son homosexualité. Si sa mère s'y attendait, son père avait été surpris, mais avait accepté la situation. Le fils avait toutefois mal interprété la réaction première de son père et avait réagi avec violence.
Depuis, l'homme a menacé de mort ses parents à plusieurs reprises, au point que ceux-ci ont porté plainte. Ils ont pu fournir pas moins de 200 preuves de la violence verbale de leur fils, sous la forme de textos tous plus menaçants les uns que les autres.
Après cela le père, par peur, refusait de voir son fils. Sa mère le rencontrait encore de temps à autre, toujours dans des lieux publics et en cachette de son mari.
Mardi, le trentenaire a masqué l'oeilleton de la porte de ses parents afin que ceux-ci lui ouvrent.
L'assassin présumé a été présenté hier devant le parquet. Il a commenté son crime très calmement, expliquant qu'il ne s'était "pas du tout rendu compte de ce qu'il faisait".
Sa garde à vue a été prolongée jusqu'à aujourd'hui. Il sera présenté cet après-midi au juge des libertés et de la détention qui devra décider du sort du parricide : détention provisoire, internement, remise en liberté ou autre.
R. Hingray
Le fils de 35 ans s'est rendu au domicile de ses parents rue des Cras à Besançon. Il a tenté d'étrangler son père et a violemment cogné la tête de celui-ci contre le sol, provoquant son décès. Le sexagénaire, faible et malade, ne s'est apparemment pas défendu. Le tout s'est déroulé sous les yeux de la mère.
Une voisine alertée par des cris a prévenu les secours. Ceux-ci n'ont eu aucun mal à retrouver le meurtrier assis en bas de l'immeuble, son calme retrouvé.
Le trentenaire souffre de troubles bipolaires (ou maniaco-dépressifs selon l'ancienne appellation). Il a été hospitalisé en établissement psychiatrique 130 fois au cours des 10 dernières années, tantôt en placement d'office, tantôt en internement libre.
Il présente en outre une forte addiction à l'alcool. Mardi, lors de son interpellation, l'homme avait d'ailleurs un taux de 1,22 g d'alcool par litre de sang.
La mésentente entre le Bisontin et ses parents remonte à l'automne dernier. Le fils leur avait alors avoué son homosexualité. Si sa mère s'y attendait, son père avait été surpris, mais avait accepté la situation. Le fils avait toutefois mal interprété la réaction première de son père et avait réagi avec violence.
Depuis, l'homme a menacé de mort ses parents à plusieurs reprises, au point que ceux-ci ont porté plainte. Ils ont pu fournir pas moins de 200 preuves de la violence verbale de leur fils, sous la forme de textos tous plus menaçants les uns que les autres.
Après cela le père, par peur, refusait de voir son fils. Sa mère le rencontrait encore de temps à autre, toujours dans des lieux publics et en cachette de son mari.
Mardi, le trentenaire a masqué l'oeilleton de la porte de ses parents afin que ceux-ci lui ouvrent.
L'assassin présumé a été présenté hier devant le parquet. Il a commenté son crime très calmement, expliquant qu'il ne s'était "pas du tout rendu compte de ce qu'il faisait".
Sa garde à vue a été prolongée jusqu'à aujourd'hui. Il sera présenté cet après-midi au juge des libertés et de la détention qui devra décider du sort du parricide : détention provisoire, internement, remise en liberté ou autre.
R. Hingray
Publié le jeudi 2 août 2012 à 16h37