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L’âme du violon ...
...entre les mains du luthier.
Philippe Bodart est installé à Montrond-le-Château depuis plusieurs années. Dans son atelier, il fabrique, répare et restaure des violons, altos et violoncelles principalement. Un métier d’art devenu métier passion. Visite au cœur de son atelier.
Il est des endroits mythiques, où l’on ressent tout un passé derrière soi, tout le savoir-faire de l’homme artisan et artiste, perpétré de génération en génération. L’atelier de Philippe Bodart, à Montrond-le-Château, y ressemble fortement.
Des carcasses de violon accrochées à une poutre, des outils posés sur un coin de la table de travail, des morceaux de bois, l’odeur de l’épicéa… Et au milieu de tout cela, un artisan, véritable artiste : Philippe Bodart.
Depuis 1981, il est installé en Franche-Comté où il fabrique et restaure les instruments du quatuor dans le respect des techniques traditionnelles. Il travaille avec des professionnels, musiciens, élèves et amateurs, en France et à l’étranger sur commande et sur mesure.
C’est en 1968 qu’il a commencé à s’intéresser à la lutherie, période où l’on n’en trouvait peu. “En 1973, il y avait une vingtaine de luthiers en France. Aujourd’hui, on en compte 10 fois plus”, précise-t-il. Après avoir fréquenté une école internationale de lutherie à Mittenwald en Allemagne et fait un apprentissage à Mirecourt dans les Vosges, il s’installe à Marseille en 1973 puis à Besançon en 1981. “Je fabrique des violons, altos et violoncelles principalement dans mon atelier de Montrond-le-Château, explique Philippe Bodart.
Un assistant m’aide à réparer, à restaurer et à monter les instruments. J’aime le contact que j’ai avec les musiciens, ce qui me permet de progresser dans l’art de la lutherie, dans la recherche de la sonorité.
Cette relation particulière m’a permis de mettre au point deux modèles de violoncelles pliables à la demande de violoncellistes ayant des problèmes de voisinage.”
Il a ainsi créé un violoncelle pliable en érable et épicéa équipé d’un préamplificateur. Peu encombrant, il se déplace facilement et offre grâce à sa prise casque la possibilité de travailler sans importuner l’entourage.
Ce violoncelle a obtenu le prix Liliane Bettancourt de l’Innovation et du Patrimoine en 2000.
Régulièrement, le luthier ouvre son atelier aux groupes et aux écoles afin de montrer son savoir-faire. Une belle occasion de partager une partie de son univers.
Retrouvez d’autres articles consacrés au village de Montrond-le-Château dans le numéro 46 de La Presse Bisontine
Philippe Bodart est installé à Montrond-le-Château depuis plusieurs années. Dans son atelier, il fabrique, répare et restaure des violons, altos et violoncelles principalement. Un métier d’art devenu métier passion. Visite au cœur de son atelier.
Il est des endroits mythiques, où l’on ressent tout un passé derrière soi, tout le savoir-faire de l’homme artisan et artiste, perpétré de génération en génération. L’atelier de Philippe Bodart, à Montrond-le-Château, y ressemble fortement.
Des carcasses de violon accrochées à une poutre, des outils posés sur un coin de la table de travail, des morceaux de bois, l’odeur de l’épicéa… Et au milieu de tout cela, un artisan, véritable artiste : Philippe Bodart.
Depuis 1981, il est installé en Franche-Comté où il fabrique et restaure les instruments du quatuor dans le respect des techniques traditionnelles. Il travaille avec des professionnels, musiciens, élèves et amateurs, en France et à l’étranger sur commande et sur mesure.
C’est en 1968 qu’il a commencé à s’intéresser à la lutherie, période où l’on n’en trouvait peu. “En 1973, il y avait une vingtaine de luthiers en France. Aujourd’hui, on en compte 10 fois plus”, précise-t-il. Après avoir fréquenté une école internationale de lutherie à Mittenwald en Allemagne et fait un apprentissage à Mirecourt dans les Vosges, il s’installe à Marseille en 1973 puis à Besançon en 1981. “Je fabrique des violons, altos et violoncelles principalement dans mon atelier de Montrond-le-Château, explique Philippe Bodart.
Un assistant m’aide à réparer, à restaurer et à monter les instruments. J’aime le contact que j’ai avec les musiciens, ce qui me permet de progresser dans l’art de la lutherie, dans la recherche de la sonorité.
Cette relation particulière m’a permis de mettre au point deux modèles de violoncelles pliables à la demande de violoncellistes ayant des problèmes de voisinage.”
Il a ainsi créé un violoncelle pliable en érable et épicéa équipé d’un préamplificateur. Peu encombrant, il se déplace facilement et offre grâce à sa prise casque la possibilité de travailler sans importuner l’entourage.
Ce violoncelle a obtenu le prix Liliane Bettancourt de l’Innovation et du Patrimoine en 2000.
Régulièrement, le luthier ouvre son atelier aux groupes et aux écoles afin de montrer son savoir-faire. Une belle occasion de partager une partie de son univers.
Retrouvez d’autres articles consacrés au village de Montrond-le-Château dans le numéro 46 de La Presse Bisontine
Publié le jeudi 19 août 2004 à 15h32