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La voiture maudite
Ce jurassien a possédé une Audi A6 pendant plusieurs années. Une voiture très fiable qui ne lui a jamais posé aucun problème. Sauf lorsqu'il a voulu la vendre, en avril 2007...
Les choses avaient pourtant très bien commencé. En moins de quelques jours, cet homme de Lons-le-Saunier avait trouvé un acheteur grâce à une annonce diffusée sur Internet. Celui-ci venait en train de Paris, il a présenté un chèque de 16 000 € et une pièce d'identité au vendeur, était très poli et sympathique : rien à redire, cette vente était presque parfaite! Presque seulement...
Car lorque le vendeur a voulu encaisser son argent, il a eu une première mauvaise surprise : le chèque était un faux! Il a tenté de joindre son client par téléphone : impossible, le numéro ne répondait plus.
Le jurassien a eu une seconde mauvaise surprise en rendant visite à son assureur : il était assuré contre le vol, non contre l'escroquerie. Le pauvre homme ne pouvait donc bénéficier d'aucune indemnisation, puisqu'il avait lui-même remis les clefs de sa voiture à quelqu'un! C'est vrai ça, quelle idée de confier son véhicule à un escroc...
Seule consolation : au moins 57 autres français ont été escroqué de la même façon. Neuf suspects furent condamnés fin 2007, mais le chef du groupe, un roumain, ne put jamais être retrouvé. Et les victimes n'ont pour la plupart jamais été remboursées.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais voilà qu'au début de l'été 2009, l'Audi A6 était retrouvée dans une fourrière polonaise. La fin du cauchemar pour l'acheteur jurassien? Pas vraiment... Alors que celui-ci pensait pouvoir récupérer sa voiture, la revendre (non sans appréhension...) et enfin profiter de son argent si durement acquis, il se rendit rapidement compte que les choses allaient être un peu plus compliquées...
Car c'est en effet à l'homme lui-même d'aller chercher sa voiture en Pologne, à ses frais. Cela sera certes une occasion de visiter le pays, mais le tourisme risque d'être un peu gaché par des problèmes financiers et administratifs. Le jurassien ne pourra en effet récupérer son Audi qu'à la condition de se munir de deux plaques d'immatriculation et d'une copie de la carte grise. Il devra par ailleurs régler la totalité des frais de gardiennage, soit trois euros par jour.
Tout cela pour (tenter de) revendre cette voiture... et tout recommencer avec un autre acheteur malhonnête?
Les choses avaient pourtant très bien commencé. En moins de quelques jours, cet homme de Lons-le-Saunier avait trouvé un acheteur grâce à une annonce diffusée sur Internet. Celui-ci venait en train de Paris, il a présenté un chèque de 16 000 € et une pièce d'identité au vendeur, était très poli et sympathique : rien à redire, cette vente était presque parfaite! Presque seulement...
Car lorque le vendeur a voulu encaisser son argent, il a eu une première mauvaise surprise : le chèque était un faux! Il a tenté de joindre son client par téléphone : impossible, le numéro ne répondait plus.
Le jurassien a eu une seconde mauvaise surprise en rendant visite à son assureur : il était assuré contre le vol, non contre l'escroquerie. Le pauvre homme ne pouvait donc bénéficier d'aucune indemnisation, puisqu'il avait lui-même remis les clefs de sa voiture à quelqu'un! C'est vrai ça, quelle idée de confier son véhicule à un escroc...
Seule consolation : au moins 57 autres français ont été escroqué de la même façon. Neuf suspects furent condamnés fin 2007, mais le chef du groupe, un roumain, ne put jamais être retrouvé. Et les victimes n'ont pour la plupart jamais été remboursées.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais voilà qu'au début de l'été 2009, l'Audi A6 était retrouvée dans une fourrière polonaise. La fin du cauchemar pour l'acheteur jurassien? Pas vraiment... Alors que celui-ci pensait pouvoir récupérer sa voiture, la revendre (non sans appréhension...) et enfin profiter de son argent si durement acquis, il se rendit rapidement compte que les choses allaient être un peu plus compliquées...
Car c'est en effet à l'homme lui-même d'aller chercher sa voiture en Pologne, à ses frais. Cela sera certes une occasion de visiter le pays, mais le tourisme risque d'être un peu gaché par des problèmes financiers et administratifs. Le jurassien ne pourra en effet récupérer son Audi qu'à la condition de se munir de deux plaques d'immatriculation et d'une copie de la carte grise. Il devra par ailleurs régler la totalité des frais de gardiennage, soit trois euros par jour.
Tout cela pour (tenter de) revendre cette voiture... et tout recommencer avec un autre acheteur malhonnête?
Publié le lundi 3 août 2009 à 14h35