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La Franche-Comté bientôt en panne d'essence?
Depuis une semaine, un mouvement de grève paralyse le pétrolier Total. Avec deux conséquences : les files d'attentes s'allongent aux stations services, et le prix du carburant augmente au fil des jours.
Faut-il alors craindre une pénurie de pétrole? Pas du tout, répètent les dirigeants Total! Si les station-service sont en rupture de stock, c'est uniquement parce qu'elles connaissent une affluence exceptionnelle, à laquelle elles n'étaient pas préparées.
Les réapprovisionnement continuent toutefois à s'effectuer de façon normale, et il n'y a à ce jour aucune raison de se précipiter à la pompe à essence du coin.
Alors que la CGT appelle actuellement à cesser la grève après avoir reçu des garanties "significatives", les préfectures et les gérants de station service rappellent qu'en cas d'une éventuelle pénurie de carburant, des solutions sont prévues.
La première est de s'approvisionner dans des pays étrangers, l'Allemagne en l'occurrence en ce qui concerne la Franche-Comté. Cela entraînerait toutefois un surcoût non négligeable dû aux frais de transport.
Si cela ne suffisait pas, les préfectures pourraient être amenées à cesser la distribution de carburant aux consommateurs non prioritaires. Le carburant disponible serait alors réservé à des usagers tels que les forces de l'ordre, les pompiers, les ambulances, etc...
Les stations services devraient obligatoirement réserver au moins 25% de leur stock à ces véhicules prioritaires, désignés par l'administration.
Nous n'en sommes toutefois pas là et, excepté les usagers eux-même, personne n'envisage actuellement une pénurie de carburant en France.
Cette grève des employés Total, qui devrait bientôt se terminer, aura en tout cas fait les beaux jours des stations services françaises, qui ont fait monter leurs prix au fur et à mesure que les clients se précipitaient.
Nos voisins suisses ne se plaindront pas non plus de cette grève : face aux ruptures de stock dans la région, de nombreux jurassiens ont passé la frontière pour aller s'approvisionner aux pompes helvétiques.
Laure Godey
Faut-il alors craindre une pénurie de pétrole? Pas du tout, répètent les dirigeants Total! Si les station-service sont en rupture de stock, c'est uniquement parce qu'elles connaissent une affluence exceptionnelle, à laquelle elles n'étaient pas préparées.
Les réapprovisionnement continuent toutefois à s'effectuer de façon normale, et il n'y a à ce jour aucune raison de se précipiter à la pompe à essence du coin.
Alors que la CGT appelle actuellement à cesser la grève après avoir reçu des garanties "significatives", les préfectures et les gérants de station service rappellent qu'en cas d'une éventuelle pénurie de carburant, des solutions sont prévues.
La première est de s'approvisionner dans des pays étrangers, l'Allemagne en l'occurrence en ce qui concerne la Franche-Comté. Cela entraînerait toutefois un surcoût non négligeable dû aux frais de transport.
Si cela ne suffisait pas, les préfectures pourraient être amenées à cesser la distribution de carburant aux consommateurs non prioritaires. Le carburant disponible serait alors réservé à des usagers tels que les forces de l'ordre, les pompiers, les ambulances, etc...
Les stations services devraient obligatoirement réserver au moins 25% de leur stock à ces véhicules prioritaires, désignés par l'administration.
Nous n'en sommes toutefois pas là et, excepté les usagers eux-même, personne n'envisage actuellement une pénurie de carburant en France.
Cette grève des employés Total, qui devrait bientôt se terminer, aura en tout cas fait les beaux jours des stations services françaises, qui ont fait monter leurs prix au fur et à mesure que les clients se précipitaient.
Nos voisins suisses ne se plaindront pas non plus de cette grève : face aux ruptures de stock dans la région, de nombreux jurassiens ont passé la frontière pour aller s'approvisionner aux pompes helvétiques.
Laure Godey
Publié le mercredi 24 février 2010 à 11h27