<< Les dernières actualités de Besançon
La Faculté de lettres de Besançon bloquée par les étudiants
Les étudiants de l'Université de Franche-Comté bloquent la Faculté de lettres de Besançon depuis mercredi matin pour exiger le retrait de la réforme des retraites, a constaté l'AFP sur place.
Les entrées du bâtiment sont obstruées avec des chaises et des tables et une banderole "Penser le changement et non pas changer le pansement" a été accrochée sur les locaux de la faculté.
Lors d'une assemblée générale rassemblant 250 étudiants, une majorité a voté le blocage de l'établissement jusqu'à lundi où une nouvelle assemblée décidera des suites à donner au mouvement, a-t-on appris auprès de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) et des étudiants.
L'Unef a estimé que "le blocage a peu de sens au vue de l'état de la mobilisation contre la réforme au niveau national et dans les universités".
Mais elle prend en compte le résultat du vote et appelle les étudiants à suivre le mouvement.
Pour Floriane Loubatières, étudiante et "militante de gauche", "il y a un travail de conscientisation à faire et le blocage nous permet de discuter, de débattre et d'informer les étudiants".
"Avec ce mouvement spontané, nous envoyons un message au gouvernement pour lui dire : nous sommes là et, non ! tout ne passe pas comme une lettre à la Poste", ajoute-t-elle.
L. L.
Les entrées du bâtiment sont obstruées avec des chaises et des tables et une banderole "Penser le changement et non pas changer le pansement" a été accrochée sur les locaux de la faculté.
Lors d'une assemblée générale rassemblant 250 étudiants, une majorité a voté le blocage de l'établissement jusqu'à lundi où une nouvelle assemblée décidera des suites à donner au mouvement, a-t-on appris auprès de l'Union nationale des étudiants de France (Unef) et des étudiants.
L'Unef a estimé que "le blocage a peu de sens au vue de l'état de la mobilisation contre la réforme au niveau national et dans les universités".
Mais elle prend en compte le résultat du vote et appelle les étudiants à suivre le mouvement.
Pour Floriane Loubatières, étudiante et "militante de gauche", "il y a un travail de conscientisation à faire et le blocage nous permet de discuter, de débattre et d'informer les étudiants".
"Avec ce mouvement spontané, nous envoyons un message au gouvernement pour lui dire : nous sommes là et, non ! tout ne passe pas comme une lettre à la Poste", ajoute-t-elle.
L. L.
Publié le mercredi 10 novembre 2010 à 14h52