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Besançon : Imbuvable garçon
En dépit de son joli petit nom, le square Saint-Amour de Besançon est parfois le théâtre de scènes davantage empreintes de haine que de bons sentiments. 4 jeunes femmes en savent quelque chose : dans la nuit du 4 au 5 octobre dernier, vers 1h30, elles avaient été accostées par autant de jeunes hommes… dont l'un n'avait pas apprécié qu'elles leur refusent un verre.
Déjà passablement éméché, il les avait insultées de « sales putes » et de « sales blanches » tout en retournant une gifle à l'une d'elles qui lui avait aussitôt rendu la pareille avant de trouver refuge dans un bar avec ses amies, afin d'appeler la police.
Dépêchés sur les lieux de l'agression, deux agents en civil avaient alors interpellé avec bien des difficultés le mufle mal embouché, qui jusqu'alors était inconnu de leurs services. Un point mis en avant la semaine dernière par son avocat, pour qui « tout cela ne se serait pas passé s'il n'avait pas abusé ce soir-là de l'alcool ».
Mais ne dit-on pas aussi que si ma tante en avait, ce serait mon oncle ? Il nous semble bien que si ! Et le tribunal n'en a pas pensé moins, en se gardant bien (pour une fois) d'attendre une récidive pour condamner l'accusé à de la prison ferme : 2 mois exactement, plus 8 autres avec sursis, avec en outre l'obligation de rembourser à hauteur de 400 et 500 € la jeune femme malmenée et les deux policiers outragés.
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Déjà passablement éméché, il les avait insultées de « sales putes » et de « sales blanches » tout en retournant une gifle à l'une d'elles qui lui avait aussitôt rendu la pareille avant de trouver refuge dans un bar avec ses amies, afin d'appeler la police.
Dépêchés sur les lieux de l'agression, deux agents en civil avaient alors interpellé avec bien des difficultés le mufle mal embouché, qui jusqu'alors était inconnu de leurs services. Un point mis en avant la semaine dernière par son avocat, pour qui « tout cela ne se serait pas passé s'il n'avait pas abusé ce soir-là de l'alcool ».
Mais ne dit-on pas aussi que si ma tante en avait, ce serait mon oncle ? Il nous semble bien que si ! Et le tribunal n'en a pas pensé moins, en se gardant bien (pour une fois) d'attendre une récidive pour condamner l'accusé à de la prison ferme : 2 mois exactement, plus 8 autres avec sursis, avec en outre l'obligation de rembourser à hauteur de 400 et 500 € la jeune femme malmenée et les deux policiers outragés.
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Publié le jeudi 16 avril 2015 à 12h55