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Honnête escroquerie à Vauvillers
Jeudi dernier était jugée à Vesoul une employée de l'ADMR âgée de 50 ans et domiciliée à Vauvillers, en Haute-Saône. Elle était accusée d'abus de faiblesse sur un couple malade.
Mais cette femme, qui avait encaissé des chèques d'une valeur de 5 510€ en plus de son salaire, nie avoir voulu escroquer ses clients.
Durant l'été 2007, la quinquagénaire avait été engagée comme aide à domicile chez un couple malade. Lui souffre d'une maladie incurable des yeux et est partiellement aveugle, et elle est atteinte d'un mini-syndrome démentiel.
L'employée était sensée travailler deux heures par jour chez ce couple, et était rémunérée en conséquence par l'ADMR. Or elle restait le plus souvent la journée complète chez ces clients, et ce sept jours sur sept, ainsi que l'ont confirmé des témoins.
Des heures supplémentaires que le couple réglait lui-même à leur employée, par chèque, et qui conduisent aujourd'hui cette femme devant le tribunal.
Cette explication est entérinée par le fait que tous les chèques ont été fait en début de mois, "comme un salaire" ainsi que le souligne l'avocate de la défense.
Il aurait été très simple de vérifier l'honnêteté de l'employée en interrogeant son ancien client. Celui-ci est aveugle, mais il "a toute sa tête". L'homme n'a pourtant pas été entendu.
Le tribunal a finit par conclure à la culpabilité de l'accusée. Il l'a condamnée à trois mois de prison avec sursis et à 500€ d'amende.
Contrairement à ce que réclamait le substitut du procureur, l'employée pourra tout de même continuer à exercer son métier d'aide à domicile.
Laure Godey
Mais cette femme, qui avait encaissé des chèques d'une valeur de 5 510€ en plus de son salaire, nie avoir voulu escroquer ses clients.
Durant l'été 2007, la quinquagénaire avait été engagée comme aide à domicile chez un couple malade. Lui souffre d'une maladie incurable des yeux et est partiellement aveugle, et elle est atteinte d'un mini-syndrome démentiel.
L'employée était sensée travailler deux heures par jour chez ce couple, et était rémunérée en conséquence par l'ADMR. Or elle restait le plus souvent la journée complète chez ces clients, et ce sept jours sur sept, ainsi que l'ont confirmé des témoins.
Des heures supplémentaires que le couple réglait lui-même à leur employée, par chèque, et qui conduisent aujourd'hui cette femme devant le tribunal.
Cette explication est entérinée par le fait que tous les chèques ont été fait en début de mois, "comme un salaire" ainsi que le souligne l'avocate de la défense.
Il aurait été très simple de vérifier l'honnêteté de l'employée en interrogeant son ancien client. Celui-ci est aveugle, mais il "a toute sa tête". L'homme n'a pourtant pas été entendu.
Le tribunal a finit par conclure à la culpabilité de l'accusée. Il l'a condamnée à trois mois de prison avec sursis et à 500€ d'amende.
Contrairement à ce que réclamait le substitut du procureur, l'employée pourra tout de même continuer à exercer son métier d'aide à domicile.
Laure Godey
Publié le mercredi 11 novembre 2009 à 12h33