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Garagiste arnaqueur à Lure
Un garagiste du secteur de Lure, en Haute-Saône, a profité de la prime à la casse pour vendre des épaves destinées à la casse. Il était jugé en début de semaine à Vesoul.
Fin 2007, une étudiante a porté plainte après avoir acheté dans un garage une voiture en très mauvais état : moteur en surchauffe, défaut des essuie-glaces, compteur trafiqué, pneus qui éclatent... Un contrôle technique a confirmé que la voiture n'aurait jamais dû être vendue en l'état, qui plus est par un garagiste.
L'enquête a révélé qu'une quarantaine de véhicules tout aussi détériorés avaient été vendus par un concessionnaire automobile. Celui-ci avait repris ces voitures dans le cadre de la prime à la casse, elles auraient donc dû être classées épaves et détruites.
Le garagiste avait pour complice un employé d'un centre de contrôle technique.
Les deux hommes étaient jugés mercredi par le tribunal de Vesoul.
L'employé du contrôle technique a essayé de se défendre en rejetant l'initiative de ce trafic sur le concessionnaire. 17 voitures sur 44 ayant été vendues par ses soins, il a tout de même été reconnu coupable.
Le garagiste a été condamné à 10 000 € d'amende et à 12 mois de prison avec sursis, et son complice à 5000 € d'amende et à 6 mois de prison avec sursis. Le centre de contrôle automobile devra également s'acquitter de 5000 € d'amende.
R. Hingray
Fin 2007, une étudiante a porté plainte après avoir acheté dans un garage une voiture en très mauvais état : moteur en surchauffe, défaut des essuie-glaces, compteur trafiqué, pneus qui éclatent... Un contrôle technique a confirmé que la voiture n'aurait jamais dû être vendue en l'état, qui plus est par un garagiste.
L'enquête a révélé qu'une quarantaine de véhicules tout aussi détériorés avaient été vendus par un concessionnaire automobile. Celui-ci avait repris ces voitures dans le cadre de la prime à la casse, elles auraient donc dû être classées épaves et détruites.
Le garagiste avait pour complice un employé d'un centre de contrôle technique.
Les deux hommes étaient jugés mercredi par le tribunal de Vesoul.
L'employé du contrôle technique a essayé de se défendre en rejetant l'initiative de ce trafic sur le concessionnaire. 17 voitures sur 44 ayant été vendues par ses soins, il a tout de même été reconnu coupable.
Le garagiste a été condamné à 10 000 € d'amende et à 12 mois de prison avec sursis, et son complice à 5000 € d'amende et à 6 mois de prison avec sursis. Le centre de contrôle automobile devra également s'acquitter de 5000 € d'amende.
R. Hingray
Publié le vendredi 18 novembre 2011 à 16h38