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Facebook n'est pas votre ami
Réseau social le plus utilisé dans le monde, Facebook compte plus de 800 millions d'amis. Parmi eux, forcément, il y a quelques arnaqueurs et faux amis, c'est le cas de le dire.
6% des connectés quotidiens seraient des imposteurs!
Tout le monde se méfie (ou devrait se méfier) des demandes de contact des personnes inconnues qui peuvent cacher, dans le meilleur des cas, un commerçant à la recherche de nouveaux clients, dans le pire des cas, un assassin à la recherche de nouvelles victimes.
Mais certains escrocs sont plus vicieux et utilisent leurs connaissances techniques pour vous arnaquer. Il existe par exemple des liens invisibles, qui vous font cliquer sur le bouton "J'aime" à votre insu. Vous pouvez ainsi "aimer" n'importe quel groupe alors que vous n'avez fait que visionner une vidéo. Appelée le "like-jacking", cette technique peut rapporter de 20 à 200 000 € de recettes publicitaires par jour à ces auteurs.
Idem avec les photos automatiquement ajoutée à votre galerie et "taguée" du nom de vos amis. Cela permet de diffuser très largement un message ou une publicité.
Il existe également des fausses applications, qui font des promesses attrayantes mais totalement fantaisistes telles que "Découvre qui a consulté ton profil" ou "Gagne 1000 € chez Ikea" (40 000 personnes arnaquées par cette fausse pub en avril dernier). Il existe également des fausses pages de fans, qui désignent des administrateurs parmi les membres de Facebook avant de les diriger vers une page malveillante.
Cela permet aux pirates d'envoyer des publicités en masse ou de récupérer des données qu'ils utiliseront ensuite à des fins malveillantes (sollicitations par mail ou téléphone par exemple).
Ces "arnaques sociales" sont facilitées par Facebook lui-même, qui rend les données de ses membres de plus en plus visibles.
Il est toutefois possible de s'en protéger en suivant quelques règles simples. La première, valable pour tous les sites web, consiste à bien choisir son mot de passe (un mélange de lettres et de chiffres n'ayant aucune signification) afin que personne ne puisse entrer sur votre compte. Facebook propose d'ailleurs une "notification de connexion" qui permet de savoir si quelqu'un tente de se connecter sur votre compte à partir d'un autre appareil que celui utilisé d'ordinaire.
Il est également conseillé de limiter le nombre d'informations publiées (ne pas mettre votre adresse complète, votre numéro de téléphone, etc.). Des escrocs peuvent en effet utiliser des éléments biographiques afin de rendre leurs arnaques plus crédibles (envoyer de l'argent à votre cousine vivant en Afrique par exemple).
L'éditeur BitDefender vient de publier un livre blanc présentant ces arnaques et expliquant comment les éviter. Le plus simple et le plus efficace étant naturellement d'aller voir ses amis au café du coin plutôt que dans les réseaux sociaux.
R. Hingray
6% des connectés quotidiens seraient des imposteurs!
Tout le monde se méfie (ou devrait se méfier) des demandes de contact des personnes inconnues qui peuvent cacher, dans le meilleur des cas, un commerçant à la recherche de nouveaux clients, dans le pire des cas, un assassin à la recherche de nouvelles victimes.
Mais certains escrocs sont plus vicieux et utilisent leurs connaissances techniques pour vous arnaquer. Il existe par exemple des liens invisibles, qui vous font cliquer sur le bouton "J'aime" à votre insu. Vous pouvez ainsi "aimer" n'importe quel groupe alors que vous n'avez fait que visionner une vidéo. Appelée le "like-jacking", cette technique peut rapporter de 20 à 200 000 € de recettes publicitaires par jour à ces auteurs.
Idem avec les photos automatiquement ajoutée à votre galerie et "taguée" du nom de vos amis. Cela permet de diffuser très largement un message ou une publicité.
Il existe également des fausses applications, qui font des promesses attrayantes mais totalement fantaisistes telles que "Découvre qui a consulté ton profil" ou "Gagne 1000 € chez Ikea" (40 000 personnes arnaquées par cette fausse pub en avril dernier). Il existe également des fausses pages de fans, qui désignent des administrateurs parmi les membres de Facebook avant de les diriger vers une page malveillante.
Cela permet aux pirates d'envoyer des publicités en masse ou de récupérer des données qu'ils utiliseront ensuite à des fins malveillantes (sollicitations par mail ou téléphone par exemple).
Ces "arnaques sociales" sont facilitées par Facebook lui-même, qui rend les données de ses membres de plus en plus visibles.
Il est toutefois possible de s'en protéger en suivant quelques règles simples. La première, valable pour tous les sites web, consiste à bien choisir son mot de passe (un mélange de lettres et de chiffres n'ayant aucune signification) afin que personne ne puisse entrer sur votre compte. Facebook propose d'ailleurs une "notification de connexion" qui permet de savoir si quelqu'un tente de se connecter sur votre compte à partir d'un autre appareil que celui utilisé d'ordinaire.
Il est également conseillé de limiter le nombre d'informations publiées (ne pas mettre votre adresse complète, votre numéro de téléphone, etc.). Des escrocs peuvent en effet utiliser des éléments biographiques afin de rendre leurs arnaques plus crédibles (envoyer de l'argent à votre cousine vivant en Afrique par exemple).
L'éditeur BitDefender vient de publier un livre blanc présentant ces arnaques et expliquant comment les éviter. Le plus simple et le plus efficace étant naturellement d'aller voir ses amis au café du coin plutôt que dans les réseaux sociaux.
R. Hingray
Publié le jeudi 8 décembre 2011 à 10h53