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Déconstruction
Les Sanitaires Comtois seront démolis...
L’avis de déconstruction a été accordé par la ville à la Chambre de Commerce et de l’Industrie. Elle devrait faire place nette avenue Gaulard en détruisant les anciens locaux des Sanitaires Comtois. Tout cela avant le Tour de France.
Le bâtiment de l’ancien magasin des Sanitaires Comtois situé avenue Gaulard à Besançon devrait être détruit dans les prochaines semaines et le mur qui longe la chaussée devrait être écrêté. L’objectif est de faire place nette sur ce site avant l’étape du Tour de France du 24 juillet. C’est en tout cas le souhait de la ville qui aimerait voir disparaître cette friche industrielle inesthétique située sur le passage de la course.
Mais la municipalité n’est pas seule décisionnaire dans ce dossier. Il implique également la Chambre de Commerce et de l’Industrie qui a en concession de gestion cet espace foncier propriété des Voies Navigables de France (V.N.F.). C’est donc la C.C.I. qui a déposé un permis de déconstruction pour ce bâtiment.
Il a été accordé par la municipalité. “Un projet rejoint une opportunité. La C.C.I. a décidé depuis longtemps de détruire ces locaux. Lorsque nous nous sommes réunis pour faire le point sur le parcours du Tour de France, la Chambre de Commerce a reconnu l’inesthétisme de cette friche. Ce que l’on demande aujourd’hui à la C.C.I., c’est de ne pas engager les travaux si elle n’est pas certaine que l’opération sera terminée avant l’épreuve sportive. Il serait regrettable que l’on voit à la télévision le spectacle d’un chantier de démolition le jour de l’étape” indiquent les services de la mairie. Pour l’instant, de son côté, la Chambre de Commerce ne se risque pas à avancer une date précise de destruction du bâtiment, tant que ce programme de démolition-réhabilitation n’a pas été affiné en assemblée générale le 28 juin.
Cette opération qui concerne les Sanitaires Comtois s’intègre dans un projet beaucoup plus global piloté par la communauté d’agglomération du Grand Besançon. Il s’agit de l’aménagement du port fluvial de Besançon “qui se situera dans cette zone-là, entre les deux bastions” indique Joëlle Schirrer, vice-présidente de la C.A.G.B. et présidente de la commission tourisme.
La question est posée de l’avenir d’un autre bâtiment, situé à l’arrière des locaux de Sanitaires Comtois. Ce vaste ensemble de briques et de béton est aussi inclus dans la concession de V.N.F. à la C.C.I.
Actuellement, la Chambre de commerce loue cette structure aux commerçants de la ville qui l’utilisent en espace de stockage des marchandises. “À la C.A.G.B., nous souhaitons que soit déterminé l’avenir de ce bâtiment. On peut difficilement concevoir améliorer l’esthétisme du site en démolissant Sanitaires Comtois, sans trouver une solution pour les locaux défraîchis qui se situent en retrait” ajoute l’élue.
Une première phase d’étude a débuté. Elle définira les options envisageables pour ce lieu de stockage, qui sera démoli car il n’est pas facile à exploiter ou alors à réhabiliter. “De toute façon, dans les deux ans à venir, nous serons fixés sur son sort.” Le cas échéant, la C.C.I. devra probablement trouver d’autres entrepôts aux commerçants locataires où ils pourront stocker leurs marchandises. Là, c’est un autre débat.
T.C.
Retrouvez le dossier complet dans le n°45 de la Presse Bisontine
L’avis de déconstruction a été accordé par la ville à la Chambre de Commerce et de l’Industrie. Elle devrait faire place nette avenue Gaulard en détruisant les anciens locaux des Sanitaires Comtois. Tout cela avant le Tour de France.
Le bâtiment de l’ancien magasin des Sanitaires Comtois situé avenue Gaulard à Besançon devrait être détruit dans les prochaines semaines et le mur qui longe la chaussée devrait être écrêté. L’objectif est de faire place nette sur ce site avant l’étape du Tour de France du 24 juillet. C’est en tout cas le souhait de la ville qui aimerait voir disparaître cette friche industrielle inesthétique située sur le passage de la course.
Mais la municipalité n’est pas seule décisionnaire dans ce dossier. Il implique également la Chambre de Commerce et de l’Industrie qui a en concession de gestion cet espace foncier propriété des Voies Navigables de France (V.N.F.). C’est donc la C.C.I. qui a déposé un permis de déconstruction pour ce bâtiment.
Il a été accordé par la municipalité. “Un projet rejoint une opportunité. La C.C.I. a décidé depuis longtemps de détruire ces locaux. Lorsque nous nous sommes réunis pour faire le point sur le parcours du Tour de France, la Chambre de Commerce a reconnu l’inesthétisme de cette friche. Ce que l’on demande aujourd’hui à la C.C.I., c’est de ne pas engager les travaux si elle n’est pas certaine que l’opération sera terminée avant l’épreuve sportive. Il serait regrettable que l’on voit à la télévision le spectacle d’un chantier de démolition le jour de l’étape” indiquent les services de la mairie. Pour l’instant, de son côté, la Chambre de Commerce ne se risque pas à avancer une date précise de destruction du bâtiment, tant que ce programme de démolition-réhabilitation n’a pas été affiné en assemblée générale le 28 juin.
Cette opération qui concerne les Sanitaires Comtois s’intègre dans un projet beaucoup plus global piloté par la communauté d’agglomération du Grand Besançon. Il s’agit de l’aménagement du port fluvial de Besançon “qui se situera dans cette zone-là, entre les deux bastions” indique Joëlle Schirrer, vice-présidente de la C.A.G.B. et présidente de la commission tourisme.
La question est posée de l’avenir d’un autre bâtiment, situé à l’arrière des locaux de Sanitaires Comtois. Ce vaste ensemble de briques et de béton est aussi inclus dans la concession de V.N.F. à la C.C.I.
Actuellement, la Chambre de commerce loue cette structure aux commerçants de la ville qui l’utilisent en espace de stockage des marchandises. “À la C.A.G.B., nous souhaitons que soit déterminé l’avenir de ce bâtiment. On peut difficilement concevoir améliorer l’esthétisme du site en démolissant Sanitaires Comtois, sans trouver une solution pour les locaux défraîchis qui se situent en retrait” ajoute l’élue.
Une première phase d’étude a débuté. Elle définira les options envisageables pour ce lieu de stockage, qui sera démoli car il n’est pas facile à exploiter ou alors à réhabiliter. “De toute façon, dans les deux ans à venir, nous serons fixés sur son sort.” Le cas échéant, la C.C.I. devra probablement trouver d’autres entrepôts aux commerçants locataires où ils pourront stocker leurs marchandises. Là, c’est un autre débat.
T.C.
Retrouvez le dossier complet dans le n°45 de la Presse Bisontine
Publié le mardi 29 juin 2004 à 12h49