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Confrontation entre un SDF torturé et ses agresseurs à Montbéliard
Il y a bientôt un an, dans la nuit du 18 au 19 mars 2009, un jeune SDF de 29 ans vivait de longues heures de calvaire dans la cave d'un abri de nuit.
Deux hommes de 37 ans, dont le veilleur de nuit de l'endroit, l'avaient frappé, violé avec des canettes de bière et humilié. Un déchainement de violence qui avait pour origine une dette de 15€.
L'un des agresseurs avait été interpellé quelques jours plus tard, l'autre au mois de juin. Tout deux ont été placé en détention provisoire.
La première confrontation entre la victime et ses tortionnaires a eu lieu hier après-midi. Nécessaire pour la bonne poursuite de l'enquête, elle s'est avérée très éprouvante pour le SDF.
Celui-ci, actuellement hospitalisé, était accompagné d'une infirmière. Il ne s'est toujours pas remis du choc de cette nuit de mars : "C'est un homme défait, brisé, qui ne sait plus qui il est. Il a besoin de se reconstruire" a expliqué son avocat.
La confrontation s'est malgré tout relativement bien déroulée. Les agresseurs ont fait preuve de bonne volonté. Il n'ont toutefois manifesté aucune excuse ou regret.
L'avocat de la victime comprend leur froideur : "Il ne faut pas leur en vouloir. Ce n'était ni l'heure, ni l'endroit".
Les deux hommes, mis en examen pour "viol avec actes de torture et de barbarie", se montreront-ils plus repentis au procès?
Laure Godey
Deux hommes de 37 ans, dont le veilleur de nuit de l'endroit, l'avaient frappé, violé avec des canettes de bière et humilié. Un déchainement de violence qui avait pour origine une dette de 15€.
L'un des agresseurs avait été interpellé quelques jours plus tard, l'autre au mois de juin. Tout deux ont été placé en détention provisoire.
La première confrontation entre la victime et ses tortionnaires a eu lieu hier après-midi. Nécessaire pour la bonne poursuite de l'enquête, elle s'est avérée très éprouvante pour le SDF.
Celui-ci, actuellement hospitalisé, était accompagné d'une infirmière. Il ne s'est toujours pas remis du choc de cette nuit de mars : "C'est un homme défait, brisé, qui ne sait plus qui il est. Il a besoin de se reconstruire" a expliqué son avocat.
La confrontation s'est malgré tout relativement bien déroulée. Les agresseurs ont fait preuve de bonne volonté. Il n'ont toutefois manifesté aucune excuse ou regret.
L'avocat de la victime comprend leur froideur : "Il ne faut pas leur en vouloir. Ce n'était ni l'heure, ni l'endroit".
Les deux hommes, mis en examen pour "viol avec actes de torture et de barbarie", se montreront-ils plus repentis au procès?
Laure Godey
Publié le jeudi 28 janvier 2010 à 10h35