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Besançon insultée par Dijon : la moutarde boycottée !

Si l'annulation du festival littéraire « Les Mots Doubs » avait mis le feu aux poudres, c'est bien une histoire de tribunal de commerce qui a fait péter les plombs aux élus régionaux...

Le contexte est simple : comme la nouvelle région réunit la Bourgogne et la Franche-Comté, certaines compétences en double doivent être supprimées ou relocalisées.

Ces rustres de Bisontins se plaignent trop



Or, pour le maire de Dijon, il semble y avoir déjà beaucoup de choses à Besançon : ce qui concerne l'environnement ou le grand rectorat par exemple. Il en a donc marre des plaintes formulées par la capitale du Doubs :

« Simplement il ne faut pas se plaindre tous les jours. » explique François Rebsamen sur France 3.

L'homme politique trouve donc logique que Dijon ait aussi quelques établissements. C'est donc à Dijon que le nouveau tribunal de commerce spécialisé sera installé.

Il n'en fallait pas plus au maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, pour évoquer la « République des copains », sous-entendant donc que François Rebsamen a des amis hauts placés dans le gouvernement (Non… sans blague ? Alors là on est vraiment très surpris...).

Qui dit attaque, dit réplique aussi sèche de la mairie de Dijon qui ne semble guère apprécier les coups bas. La semaine dernière le maire de Dijon, François Rebsamen, a alors commenté les actions des élus de Besançon en parlant de « comportements de gougnafiers ».

Il s'agit d'un terme péjoratif qui signifie un bon à rien et un rustre.

La contre-attaque du peuple



Comme si cette chouette ambiance ne suffisait pas, certains Bisontins ont décidé de répliquer en appelant au boycott des produits bourguignons : moutarde et vin en tête. L'objectif étant d'affaiblir économiquement l'ancienne Bourgogne comme s'il s'agissait de la Russie !

On peut ajouter à cela deux pétitions surréalistes qui circulent en ce moment : une première pour que Besançon ne soit pas totalement déshabillée par Dijon et une seconde pour que les Bisontins arrêtent de se plaindre.

Avec tout ça, on commence à avoir un peu de mal à comprendre comment tout ce petit monde va arriver à promouvoir le « vivre ensemble » dans les années à venir...
Publié le lundi 14 mars 2016 à 11h16

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