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Arnaques amoureuses jugées à Vesoul
Une jeune mère de famille de 27 ans était jugée cette semaine par le tribunal de Vesoul. Elle a escroqué plus de 64 personnes en 9 ans, souvent ses amants.
La jeune femme, mère de 4 enfants, avait une technique bien rodée : elle rencontrait des hommes via des sites de rencontres, les séduisait (parfois en se faisant passer pour une avocate ou une conseillère juridique), les épousait parfois, les ruinait souvent (prêts bancaires au nom de ses concubins, chèques volés, etc)... puis disparaissait dans la nature.
En 9 ans, elle a ainsi déménagé 27 fois et fait 64 victimes. Parmi elles deux ex-maris, plusieurs ex-concubins, des commerçants et quelques particuliers.
Au total, la jeune femme était accusée de 36 délits.
Le président du tribunal de Vesoul a tenté de comprendre le "comportement délirant" de cette "mante religieuse". Sans succès. La prévenue est restée muette, refusant l'expertise psychiatrique proposée par son avocat et se contentant d'expliquer qu'elle "voulait être quelqu'un d'important" parce qu'on l'avait "toujours méprisée".
Aujourd'hui, elle déclare "vouloir payer les erreurs [qu'elle] a faites". Elle a été condamnée à quatre ans et trois mois de prison, dont deux avec sursis, avec obligation de soin, de travailler, de résidence fixe, de soins médico-psychiatriques. Elle devra également rembourser ses victimes, soit 60 000 € de dédommagements et intérêts.
R. Hingray
La jeune femme, mère de 4 enfants, avait une technique bien rodée : elle rencontrait des hommes via des sites de rencontres, les séduisait (parfois en se faisant passer pour une avocate ou une conseillère juridique), les épousait parfois, les ruinait souvent (prêts bancaires au nom de ses concubins, chèques volés, etc)... puis disparaissait dans la nature.
En 9 ans, elle a ainsi déménagé 27 fois et fait 64 victimes. Parmi elles deux ex-maris, plusieurs ex-concubins, des commerçants et quelques particuliers.
Au total, la jeune femme était accusée de 36 délits.
Le président du tribunal de Vesoul a tenté de comprendre le "comportement délirant" de cette "mante religieuse". Sans succès. La prévenue est restée muette, refusant l'expertise psychiatrique proposée par son avocat et se contentant d'expliquer qu'elle "voulait être quelqu'un d'important" parce qu'on l'avait "toujours méprisée".
Aujourd'hui, elle déclare "vouloir payer les erreurs [qu'elle] a faites". Elle a été condamnée à quatre ans et trois mois de prison, dont deux avec sursis, avec obligation de soin, de travailler, de résidence fixe, de soins médico-psychiatriques. Elle devra également rembourser ses victimes, soit 60 000 € de dédommagements et intérêts.
R. Hingray
Publié le vendredi 4 mai 2012 à 14h01