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Besançon : Vengeance imparfaite
Pour avoir joué les premiers rôles dans l'interpellation de 6 individus jeudi dernier à Besançon, une caméra de surveillance implantée dans le quartier des 408 a été condamnée ce week-end à la peine capitale. Une sentence appliquée dans la nuit de samedi à dimanche au moyen d'une disqueuse thermique par un tout jeune bourreau… que le défunt dispositif, tronçonné partiellement au niveau du mât, aura néanmoins eu le temps de filmer avant de perdre la vue comme la vie.
Ainsi interpellé non loin de là peu de temps après, cet individu de 18 ans, originaire de Chemaudin, se montrait alors tout aussi habile à scier (symboliquement) les enquêteurs, en trouvant notamment le moyen d'expliquer au cours de son audition que ses vêtements couverts de limaille ne lui appartenaient pas et que c'est en raison du froid qu'il s'était ce soir-là équipé d'un cache-nez et d'une capuche…
Une posture de victime des circonstances qu'il aura en grande partie corrigée hier devant les juges, en reconnaissant cette fois les faits qui lui étaient reprochés, sans plus s'attarder sur la provenance de son instrument de découpe et l'implication d'éventuels complices.
Condamné à 7 mois de prison dont 4 avec sursis et mise à l'épreuve, il aura pour interdiction formelle de s'approcher à moins d'un kilomètre de l'avenue Brûlard une fois relâché, et devra également participer au règlement du devis de 4 645 € de réparations établi par la ville de Besançon.
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Ainsi interpellé non loin de là peu de temps après, cet individu de 18 ans, originaire de Chemaudin, se montrait alors tout aussi habile à scier (symboliquement) les enquêteurs, en trouvant notamment le moyen d'expliquer au cours de son audition que ses vêtements couverts de limaille ne lui appartenaient pas et que c'est en raison du froid qu'il s'était ce soir-là équipé d'un cache-nez et d'une capuche…
Une posture de victime des circonstances qu'il aura en grande partie corrigée hier devant les juges, en reconnaissant cette fois les faits qui lui étaient reprochés, sans plus s'attarder sur la provenance de son instrument de découpe et l'implication d'éventuels complices.
Condamné à 7 mois de prison dont 4 avec sursis et mise à l'épreuve, il aura pour interdiction formelle de s'approcher à moins d'un kilomètre de l'avenue Brûlard une fois relâché, et devra également participer au règlement du devis de 4 645 € de réparations établi par la ville de Besançon.
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Publié le mardi 17 juin 2014 à 13h23