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Tranquillisants et somnifères banalisés
BESANÇON, 13 juin 2006 (AFP) - La première campagne de communication menée en France contre la banalisation des somnifères et des tranquillisants a été lancée lundi en Franche-Comté, a-t-on appris mardi auprès de l'Union régionale des caisses d'assurance maladie (Urcam) de Besançon.
Cette campagne n'a pas de précédent tant au niveau régional que national, a confirmé à l'AFP un porte-parole de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam).
Depuis lundi et jusqu'au 30 juin, un spot est diffusé sur France 3 Franche-Comté dans lequel on voit cinq pots identiques défiler à l'écran: les trois premiers contiennent du poivre, du sel et du sucre, les deux derniers renferment des somnifères et des tranquillisants.
Le slogan Somnifères et tranquillisants Il est temps d'en parler! clôt ce spot qui sera également diffusé du 4 au 22 septembre.
Depuis début juin, une centaine d'affiches reprenant le même visuel et le même slogan ont également été apposées dans les abribus de plusieurs villes franc-comtoises.
Nous voulons lutter contre la banalisation de la consommation des anxiolytiques et des somnifères. Il y a une tendance en France à s'en faire prescrire à la moindre contrariété en pensant que c'est la pilule miracle alors que cela peut provoquer à terme une addiction, a indiqué à l'AFP la responsable du projet à l'Urcam Caroline Guillin. Communiquer sur ces questions est un peu tabou. Il ne faut pas diaboliser ces médicaments dont certains malades ont vraiment besoin.
On est sur le fil du rasoir, ajoute toutefois Mme Guillin qui précise que la prescription de ces médicaments en Franche-Comté se situe à peu près dans la moyenne nationale.
Les Français consomment deux à quatre fois plus de médicaments psychotropes que n'importe quel autre pays européen, selon l'Urcam qui cite un rapport remis au gouvernement en 1996. En 2004, selon l'Uncam, les Français ont acheté 51,1 millions de boîtes de somnifères et 55,6 millions de boîtes de tranquilisants, ce qui représente 320 millions d'euros remboursés par l'assurance-maladie.
Une convention signée en janvier 2005 entre l'Uncam et les médecins libéraux se fixe comme objectif de baisser de 10% en 2005 et de 5% en 2006 le montant de ce remboursement.
jt/jeb/cb
Cette campagne n'a pas de précédent tant au niveau régional que national, a confirmé à l'AFP un porte-parole de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam).
Depuis lundi et jusqu'au 30 juin, un spot est diffusé sur France 3 Franche-Comté dans lequel on voit cinq pots identiques défiler à l'écran: les trois premiers contiennent du poivre, du sel et du sucre, les deux derniers renferment des somnifères et des tranquillisants.
Le slogan Somnifères et tranquillisants Il est temps d'en parler! clôt ce spot qui sera également diffusé du 4 au 22 septembre.
Depuis début juin, une centaine d'affiches reprenant le même visuel et le même slogan ont également été apposées dans les abribus de plusieurs villes franc-comtoises.
Nous voulons lutter contre la banalisation de la consommation des anxiolytiques et des somnifères. Il y a une tendance en France à s'en faire prescrire à la moindre contrariété en pensant que c'est la pilule miracle alors que cela peut provoquer à terme une addiction, a indiqué à l'AFP la responsable du projet à l'Urcam Caroline Guillin. Communiquer sur ces questions est un peu tabou. Il ne faut pas diaboliser ces médicaments dont certains malades ont vraiment besoin.
On est sur le fil du rasoir, ajoute toutefois Mme Guillin qui précise que la prescription de ces médicaments en Franche-Comté se situe à peu près dans la moyenne nationale.
Les Français consomment deux à quatre fois plus de médicaments psychotropes que n'importe quel autre pays européen, selon l'Urcam qui cite un rapport remis au gouvernement en 1996. En 2004, selon l'Uncam, les Français ont acheté 51,1 millions de boîtes de somnifères et 55,6 millions de boîtes de tranquilisants, ce qui représente 320 millions d'euros remboursés par l'assurance-maladie.
Une convention signée en janvier 2005 entre l'Uncam et les médecins libéraux se fixe comme objectif de baisser de 10% en 2005 et de 5% en 2006 le montant de ce remboursement.
jt/jeb/cb
Publié le mardi 13 juin 2006 à 16h24