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Valentigney (25) : Tel père, tels fils
Voyant déjà d'un sale œil la relation qu'elle nouait avec ce garçon depuis quelques semaines, la famille d'une Boroillotte de 17 ans aura d'autant moins toléré que l'adolescente pose en tenue légère pour l'élu de son cœur. Une photo en soutien-gorge qu'elle s'apprêtait à lui envoyer par MMS, et qui aura coûté à la jeune fille une sévère réprimande en cette soirée du 21 octobre. Habitué à s'immiscer dans sa vie privée et donc à surveiller de près son téléphone, c'est l'un de ses frères, âgé de 21 ans, qui avait alors poussé la gueulante dans la cuisine… avant de faire parler les poings.
Face à cette déferlante, la lycéenne était bien parvenue à alerter son père par ses pleurs. Mais loin de la consoler, celui-ci avait davantage donné raison à son fils, participant même lui aussi à frapper sa fille à l'aide d'une casserole, et à la griffer au moyen d'une fourchette. Le tout sous le regard d'une mère soumise et d'un deuxième fiston envieux, qui ne se sera d'ailleurs pas fait prier pour en rajouter une couche.
Ainsi habillée de bleus et de plaies pour s'être dévoilée dans sa plus stricte intimité, la malheureuse quittait son domicile le lendemain pour solliciter ni plus ni moins son placement dans un foyer auprès d'une assistance sociale, qui se prononçait avant tout pour un passage à l'hôpital… d'où elle sera ressortie avec un certificat médical et 15 jours de repos forcé.
Signalant parallèlement sans remords ni scrupules la fugue de sa fille bien-aimée au commissariat, le père de famille précipitait quant à lui son interpellation et celle de ses deux fils, tous trois cueillis vendredi dernier à leur domicile après l'audition accablante de l'adolescente.
Poursuivis pour « violence en réunion avec arme » (avec un supplément « menace de mort réitérée » pour le seul père), ils n'auront pas trouvé utile de nier l'évidence… sans pour autant reconnaître pleinement leurs torts. Les coups de casserole ? Une invention. Les coups de fourchette (clairement identifiés) ? Un accident au moment de passer à table. Quant à l'intervention des forces de l'ordre et de la justice dans cette affaire de famille, elle est pour eux totalement incompréhensible.
Et pourtant, ils devront s'y faire. Jugés le 21 novembre prochain, ils seront maintenus sous contrôle judiciaire jusqu'à cette date, avec interdiction formelle d'entrer en contact avec la victime, placée en foyer d'accueil comme espéré.
C.R
Face à cette déferlante, la lycéenne était bien parvenue à alerter son père par ses pleurs. Mais loin de la consoler, celui-ci avait davantage donné raison à son fils, participant même lui aussi à frapper sa fille à l'aide d'une casserole, et à la griffer au moyen d'une fourchette. Le tout sous le regard d'une mère soumise et d'un deuxième fiston envieux, qui ne se sera d'ailleurs pas fait prier pour en rajouter une couche.
Ainsi habillée de bleus et de plaies pour s'être dévoilée dans sa plus stricte intimité, la malheureuse quittait son domicile le lendemain pour solliciter ni plus ni moins son placement dans un foyer auprès d'une assistance sociale, qui se prononçait avant tout pour un passage à l'hôpital… d'où elle sera ressortie avec un certificat médical et 15 jours de repos forcé.
Signalant parallèlement sans remords ni scrupules la fugue de sa fille bien-aimée au commissariat, le père de famille précipitait quant à lui son interpellation et celle de ses deux fils, tous trois cueillis vendredi dernier à leur domicile après l'audition accablante de l'adolescente.
Poursuivis pour « violence en réunion avec arme » (avec un supplément « menace de mort réitérée » pour le seul père), ils n'auront pas trouvé utile de nier l'évidence… sans pour autant reconnaître pleinement leurs torts. Les coups de casserole ? Une invention. Les coups de fourchette (clairement identifiés) ? Un accident au moment de passer à table. Quant à l'intervention des forces de l'ordre et de la justice dans cette affaire de famille, elle est pour eux totalement incompréhensible.
Et pourtant, ils devront s'y faire. Jugés le 21 novembre prochain, ils seront maintenus sous contrôle judiciaire jusqu'à cette date, avec interdiction formelle d'entrer en contact avec la victime, placée en foyer d'accueil comme espéré.
C.R
Publié le mardi 29 octobre 2013 à 11h12