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Besançon : Le grand bluff ?
En février 2013, à la piscine Mallarmé de Besançon, il avait au cours de sa séance de natation palpé en sous-marin le postérieur de plusieurs nageuses… par inadvertance.
Bientôt deux ans après les faits, c'est en tout cas la version qu'a soutenue en début de semaine ce quadragénaire, jugé pour agressions sexuelles ainsi que pour rébellion. Lui qui avait en effet aussi donné du fil à retordre à un policier, présent ce jour-là dans le bassin, et ensuite sorti pour l'interpeller.
Bon, pour ce second chef d'accusation, on veut bien croire en la bonne foi du prévenu quand il explique avoir « cru à une agression », sitôt assailli dans les vestiaires par cet homme « en slip de bain ». En revanche, concernant les faits principaux, la possibilité d'un quiproquo nous semble un peu plus discutable. Le maître-nageur l'ayant clairement vu zigzaguer d'un popotin à l'autre.
Mais voilà, nous ne sommes pas juges ! Et ceux chargés de l'affaire ont estimé que l'hypothèse de la méprise était au contraire tout à fait plausible.
Ainsi, après que le parquet eut requis 3 mois de prison avec sursis ou 120h de travaux d'intérêt général en plus d'une interdiction de paraître dans une piscine publique pendant 1 an, le tribunal s'est quant à lui prononcé pour la relaxe de l'accusé, jamais condamné par le passé, mais par contre reconnu depuis cet épisode comme étant sujet à un trouble psychotique chronique (pour lequel il est suivi).
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Bientôt deux ans après les faits, c'est en tout cas la version qu'a soutenue en début de semaine ce quadragénaire, jugé pour agressions sexuelles ainsi que pour rébellion. Lui qui avait en effet aussi donné du fil à retordre à un policier, présent ce jour-là dans le bassin, et ensuite sorti pour l'interpeller.
Bon, pour ce second chef d'accusation, on veut bien croire en la bonne foi du prévenu quand il explique avoir « cru à une agression », sitôt assailli dans les vestiaires par cet homme « en slip de bain ». En revanche, concernant les faits principaux, la possibilité d'un quiproquo nous semble un peu plus discutable. Le maître-nageur l'ayant clairement vu zigzaguer d'un popotin à l'autre.
Mais voilà, nous ne sommes pas juges ! Et ceux chargés de l'affaire ont estimé que l'hypothèse de la méprise était au contraire tout à fait plausible.
Ainsi, après que le parquet eut requis 3 mois de prison avec sursis ou 120h de travaux d'intérêt général en plus d'une interdiction de paraître dans une piscine publique pendant 1 an, le tribunal s'est quant à lui prononcé pour la relaxe de l'accusé, jamais condamné par le passé, mais par contre reconnu depuis cet épisode comme étant sujet à un trouble psychotique chronique (pour lequel il est suivi).
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Publié le vendredi 12 décembre 2014 à 09h04